Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Ni dans l'encre des faits que résonne la loi.
Le journal qui s'imprime ne tient qu'une flamme,
Tandis qu'au fond des yeux la vérité réclame.
Sur Facebook, mille voix s'élèvent en clameurs,
Mais qui peut démêler le vrai des rumeurs ?
Un influenceur dit, sa parole éphémère,
Sans filtre, sans raison, engendre le mystère.
Que vaut ce flot de mots dans un monde en sursis,
Quand l'ombre des mensonges éteint le moindre cri ?
La rumeur court, s’envole et frappe sans repos,
La toile s’embrase et nourrit des échos.
Dans les pages pliées, autrefois, on riait,
Car seul le prix restait, en doute on naviguait.
Aujourd’hui c’est un like, un partage sans fin,
Qui fait de chaque mot un chemin incertain.
L’esprit critique alors devient notre arme d’or,
Sans lui, nous sombrons dans l’océan du tort.
Lire est un acte lent, il faut le cultiver,
Pour que l’esprit du vrai vienne enfin briller.
À travers la tempête des voix qui s’éparpillent,
Cherchons dans le silence, la lumière scintille.
Nul ne peut imposer sa parole en roi,
Car la vérité chante au-delà des lois.
De chaque information, je retiens la quête,
Et dans la fausse clameur, je trace ma dette.
Au-delà des écrits, dans le fond de nos cœurs,
La vérité murmure, et s’anime en douceur.
Le poème explore le thème de la vérité et des mensonges dans un monde saturé d'informations.
Les mots, qu'ils proviennent d'un journal ou d'un post Facebook, ne sont pas toujours synonymes de vérité. La désinformation se propage rapidement, amplifiée par les nouvelles technologies.
L'auteur appelle à l'exercice de l'esprit critique pour distinguer le vrai du faux et ne pas se laisser emporter par la rumeur ou les opinions non vérifiées.
Dans ce monde où même les journaux sont parfois sujets à méfiance, seuls l'analyse, la réflexion et la vigilance permettent de déceler la vérité. Au-delà des écrits, la vérité réside dans une quête personnelle et silencieuse, loin du bruit médiatique.