Une vitrine pour l’excellence artisanale marocaine et africaine / Entre tradition et modernité : un levier pour le développement
À Casablanca, la Bachaouia El Mechouar s’apprête à accueillir, du 19 au 22 décembre, deux événements phares célébrant l’artisanat féminin : la 16e édition de Dar Maalma Expo et la 3e édition du Congrès des femmes artisanes africaines. Ces rendez-vous transcendent les simples expositions pour devenir une vitrine des savoir-faire ancestraux, mais aussi des défis auxquels font face des milliers de femmes artisans, au Maroc et en Afrique.
Un artisanat au service de l’émancipation féminine
L’artisanat, souvent perçu comme un art ancien, s’impose aujourd’hui comme un vecteur d’autonomisation économique et sociale. Les soixante créatrices marocaines sélectionnées par un panel d’experts mettent en lumière l’excellence des savoirs traditionnels du Royaume. Ces femmes, venues de régions diverses, incarnent un Maroc pluriel et riche de sa diversité culturelle. L’initiative dépasse toutefois les frontières : une quinzaine d’artisanes africaines, représentant des pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, ou encore le Sénégal, viendront échanger leur expertise et promouvoir les richesses artisanales de leurs nations.
Pour la première fois, l’édition 2024 verra la participation d’artisanes françaises, grâce à l’échange international « Artisanes marocaines et artisanes parisiennes, unies par l’excellence ». Cet engagement franco-marocain, sous la direction artistique d’Éric Tibusch, créateur de mode parisien, et de Franck Éric Clere-Hubert de Barionne, marque un tournant dans la reconnaissance de l’artisanat féminin comme un art à part entière. Ce pont entre les cultures illustre une ambition commune : dépasser les stéréotypes et inscrire l’artisanat dans une dynamique d’innovation.
Ces initiatives s’inscrivent dans les Hautes orientations royales, en rappelant la nécessité de valoriser les savoir-faire traditionnels comme un pilier du développement économique. Soutenues par des partenaires institutionnels tels que l’OCP et l’Agence de l’Oriental, ces rencontres aspirent à créer de nouvelles opportunités de vente et de collaboration. Elles offrent également aux artisanes, souvent chefs de famille, une plateforme pour renforcer leur autonomie et élargir leurs horizons professionnels.
Pour Fawzia Talout Meknassi, présidente du Refam-Dar Maalma, ces événements sont une réponse à un besoin urgent : faire de l’artisanat un outil de transformation sociale. Les propos poétiques de Najat Maasoud, artisane de Laâyoune, résonnent comme un manifeste : « À travers le canal du savoir que je détiens, je vais vers le monde. »
Alors que les artisanes africaines peinent encore à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent, ces événements ouvrent une fenêtre sur leur créativité et leur résilience. Cependant, des questions subsistent : comment garantir un impact durable ? Quels mécanismes mettre en place pour que ces rencontres se traduisent en opportunités économiques concrètes ?
La réponse réside peut-être dans la pérennité de ces échanges, où l’artisanat devient un langage universel, unissant des femmes à travers les continents. En valorisant leurs savoirs, ces rencontres posent les bases d’une nouvelle diplomatie culturelle africaine, à la fois ambitieuse et solidaire.
Un artisanat au service de l’émancipation féminine
L’artisanat, souvent perçu comme un art ancien, s’impose aujourd’hui comme un vecteur d’autonomisation économique et sociale. Les soixante créatrices marocaines sélectionnées par un panel d’experts mettent en lumière l’excellence des savoirs traditionnels du Royaume. Ces femmes, venues de régions diverses, incarnent un Maroc pluriel et riche de sa diversité culturelle. L’initiative dépasse toutefois les frontières : une quinzaine d’artisanes africaines, représentant des pays comme la Côte d’Ivoire, le Mali, ou encore le Sénégal, viendront échanger leur expertise et promouvoir les richesses artisanales de leurs nations.
Pour la première fois, l’édition 2024 verra la participation d’artisanes françaises, grâce à l’échange international « Artisanes marocaines et artisanes parisiennes, unies par l’excellence ». Cet engagement franco-marocain, sous la direction artistique d’Éric Tibusch, créateur de mode parisien, et de Franck Éric Clere-Hubert de Barionne, marque un tournant dans la reconnaissance de l’artisanat féminin comme un art à part entière. Ce pont entre les cultures illustre une ambition commune : dépasser les stéréotypes et inscrire l’artisanat dans une dynamique d’innovation.
Ces initiatives s’inscrivent dans les Hautes orientations royales, en rappelant la nécessité de valoriser les savoir-faire traditionnels comme un pilier du développement économique. Soutenues par des partenaires institutionnels tels que l’OCP et l’Agence de l’Oriental, ces rencontres aspirent à créer de nouvelles opportunités de vente et de collaboration. Elles offrent également aux artisanes, souvent chefs de famille, une plateforme pour renforcer leur autonomie et élargir leurs horizons professionnels.
Pour Fawzia Talout Meknassi, présidente du Refam-Dar Maalma, ces événements sont une réponse à un besoin urgent : faire de l’artisanat un outil de transformation sociale. Les propos poétiques de Najat Maasoud, artisane de Laâyoune, résonnent comme un manifeste : « À travers le canal du savoir que je détiens, je vais vers le monde. »
Alors que les artisanes africaines peinent encore à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent, ces événements ouvrent une fenêtre sur leur créativité et leur résilience. Cependant, des questions subsistent : comment garantir un impact durable ? Quels mécanismes mettre en place pour que ces rencontres se traduisent en opportunités économiques concrètes ?
La réponse réside peut-être dans la pérennité de ces échanges, où l’artisanat devient un langage universel, unissant des femmes à travers les continents. En valorisant leurs savoirs, ces rencontres posent les bases d’une nouvelle diplomatie culturelle africaine, à la fois ambitieuse et solidaire.