Les cosmétiques peuvent contenir des substances allergènes dangereuses. Le méthylisothiazolinone (MIT), par exemple, est  un puissant biocide et conservateur omniprésent dans les produits de soins personnels. Il est capable de provoquer des éruptions cutanées ou de l'eczéma, parfois dans les 24 à 48 heures suivant son application. Sauf que l’impact du MIT ne s’arrête pas là, il peut également déclencher des problèmes respiratoires comme l'asthme.

À cela s’ajoutent les parabènes et le triclosan, des conservateurs et antibactériens, présents dans des produits aussi communs que les dentifrices. Suspectés d’irriter la peau et les muqueuses, ces composants sont également associés à des troubles de la santé plus graves. Pourtant, malgré ces risques, leur utilisation reste répandue. 

Perturbateurs endocriniens 

Les perturbateurs endocriniens, omniprésents dans les cosmétiques, sont particulièrement préoccupants. Les phtalates, souvent utilisés pour stabiliser le parfum des produits, et l’éthylhexyl méthoxycinnamate, un filtre UV représente un véritable danger. Ces substances, régulièrement appliquées sur la peau, peuvent pénétrer l’organisme et perturber notre système hormonal.

Des recherches les lient à des pathologies graves, telles que l'infertilité, des troubles du développement neurologique et même le diabète. Le véritable problème réside dans l'accumulation : avec une utilisation quotidienne, le corps finit par absorber ces composantes, créant ainsi un risque à long terme qui reste souvent sous-estimé par les consommateurs. 

En plus de ce qui a été mentionner ci-dessus, certains ingrédients des produits de beauté sont carrément soupçonnés d’être cancérogènes. Les substances perfluoroalkylées (PFAS), souvent présentes dans les produits de maquillage longue tenue, sont un exemple frappant. Selon une étude récente, 82% des mascaras waterproof analysés contenaient des concentrations élevées de ces substances.

Leur persistance dans le corps humain, ainsi que leur toxicité potentielle, en font un sujet de préoccupation croissant pour la santé publique. Ces produits, censés sublimer l'apparence, pourraient donc devenir des agents dangereux, en particulier pour l’utilisation régulière.

Comment peut-on se protéger ?

Face à ces dangers, des simples habitudes son conseillées pour réduire les risques. D’abord, il est essentiel de prêter une attention particulière aux étiquettes et d’éviter les ingrédients douteux tels que le MIT, les parabènes, et les PFAS. Opter pour des produits naturels et des huiles végétales, qui ne nécessitent pas de conservateurs, est est une habitude saine. 

Par ailleurs, se renseigner sur les marques engagées pour la santé et l’environnement est nécessaire.

Finalement, en réduisant la quantité de produits cosmétiques utilisés, il est tout à fait possible de concilier beauté et santé, sans compromettre son bien-être.