Dans un contexte où la demande en soins ne cesse de croître et où la technologie bouleverse les pratiques médicales, le pays entend former une élite de professionnels capables de conjuguer expertise clinique et rigueur scientifique.
Cette réforme a été préparé en étroite coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur, qui a validé les dispositifs pédagogiques nécessaires. Plusieurs instituts supérieurs ont d’ores et déjà été sélectionnés pour accueillir ces formations doctorales, sur la base de critères exigeants en matière de qualité académique et de préparation.
Au-delà de l’aspect académique, cette initiative répond à une exigence de terrain qui entend reconnaître et valoriser les compétences des infirmiers et techniciens, longtemps cantonnés à un rôle secondaire dans la hiérarchie médicale. En leur donnant accès au plus haut niveau universitaire, le ministère reconnaît enfin leur contribution essentielle à la chaîne des soins.
Cette mesure vise également à renforcer l’attractivité des carrières paramédicales, un enjeu d'une grande importance dans un contexte marqué par la crise de personnel de santé, notamment dans les régions éloignées.
À l’échelle nationale, cette réforme est également un signal fort en faveur de l’égalité des chances et de la justice sociale. Elle garantira que les territoires les plus marginalisés puissent bénéficier de soins dispensés par des professionnels de haut niveau, formés localement et conscients des réalités du terrain.
La transformation du système de santé ne peut réussir sans une refonte profonde de ses ressources humaines. En lançant ces études doctorales, le ministère pose les bases d’un système plus résilient, capable de s’adapter aux crises sanitaires futures, aux avancées technologiques, mais aussi aux attentes croissantes de la population.