Lors d'une session parlementaire, les députés ont vivement critiqué le ministère des Transports et de la Logistique pour ne pas avoir régulé ces tarifs, affectant ainsi une source importante de devises pour le Maroc. Ils ont rappelé les directives royales visant à renforcer la flotte maritime nationale et à réduire la dépendance aux compagnies étrangères.

Les parlementaires, tels que Hassan Tabii et Saloua Damnati, ont plaidé pour une réduction des tarifs afin de soutenir la diaspora marocaine, dont les transferts financiers ont dépassé les 100 milliards de dirhams en 2023. Ils ont également dénoncé les coûts élevés des vols entre le Maroc et le Canada, limitant les visites familiales.

Le ministre Abdeljalil a tenté de calmer les esprits, expliquant que les transferts financiers de la diaspora ne contribuent pas directement aux revenus de l'État. Cependant, les députés ont contesté cette interprétation, soulignant que ces transferts sont inclus dans le calcul du PIB.

Bien que le ministre ait suggéré que des mesures pourraient être prises pour ouvrir le marché ou réguler les prix, les Marocains résidant à l'étranger restent préoccupés par cette situation qui compromet leur retour au pays cet été.