C’est une histoire dont il n’est pas très fier, c’est peut-être pour cela qu’il essaye d’impliquer Mohammed Amin Al Husseini l’ancien Grand mufti de Jérusalem, un palestinien, dans une supposée complicité avec Hitler. Il cherche ainsi à faire coup double, disculper l’extrême-droite européenne, héritière de Pétain et compagnie et accuser les palestiniens d’un crime qu’ils n’ont jamais commis. Les médias français sont malheureusement complices de ce mensonge indécent. On peut le dire lorsque l’on se réfère aux espaces consacrés aux discours haineux des Habib Meyer, un député français, Bernard Henri Levy, Gilles William Goldandel et tous ceux porteurs de cette idée nauséabonde. 

Dans tous les musées de l’holocauste on ne dénombre aucun juif tué, parce qu’il est juif, dans aucun pays arabe durant toute cette période. Les services secrets israéliens, considérés parmi les plus performants du monde se sont lancés à la recherche de Adolf Eichmann, le nazi en fuite après la guerre, et l’ont trouvé caché en Argentine et ont laissé le mufti Mohammed Amin Al Husseini tranquille. S’il avait une goutte de sang sur les mains, il n’aurait pas été épargné, c’est une certitude. 

Une fois ce lien défait, les arabes sont innocents des crimes nazis et la condamnation de toutes formes d’antisémitisme formulée, on peut parler de Gaza. Les chiffres macabres de morts, de blessés et de disparus qui accompagnent ce simple nom de territoire est glaçant. Traumatisés par l’horreur du 7 octobre, beaucoup d’amis de confession juive sont restés silencieux sur tout ce qu’à fait Tsahal depuis.

Manipulés par les infos sur les 40 bébés assassinés par le Hamas, un fake new, et d’autres, démentis par l’armée israélienne mais toujours vivante sur les réseaux sociaux, ils ont regardé en silence l’armée et le gouvernement qui représente les israéliens d’entre eux, commettre l’impensable pour un peuple qui a tant souffert dans le passé. 

Tsahal, qu’ils ont discrètement soutenu, est allée trop loin et de nombreuses voix juives commencent à comprendre et à dénoncer. Gaza est devenu un champ de ruine, on ne compte plus les morts et il n’y a plus un seul bâtiment debout. Hôpitaux, écoles, dispensaires tout est tombé sauf la capacité du Hamas de tirer des obus et de tuer des soldats mobilisés, pour sauver un homme et ses complices. Cet homme s’appelle Netanyahou, un criminel, il a tué, il y a trente ans l’espoir de paix représenté par un grand général israélien, Isaac Rabin.

Lui qui a fui le service militaire, en grand lâche a fait tuer l’espoir d’une région et d’un peuple qui ne demande dans sa grande majorité qu’à vivre dans la paix et la dignité. Il est soutenu par les européens, responsables d’un holocauste, qu’ils cherchent à imputer aux palestiniens pour leur faire payer un crime qu’ils n’ont pas commis. Il est soutenu également par les évangélistes américains qui dans leurs délires pensent que le retour de tous les juifs en terre sainte ramènera le messie. Jusqu’à quand ? 

Au nom de la lutte contre l’antisémitisme, les musulmans sont de plus en plus souvent considérés comme les juifs du 19ème siècle. Une horreur. C’est pour cela qu’il faut dénoncer le racisme sous toutes ses formes, y compris sous sa forme anti sémite et pointer du doigt de façon ferme et sans hésitation les crimes abjectes commis par Netanyahou et ses complices. Il faut les qualifier de génocides, si ce n’est pas encore le cas ce le sera bientôt, tout en continuant à souhaiter et soutenir la paix, sans y croire, avec une pensée pour les otages et pour les palestiniens de Gaza qui souffrent de lâchage de bombes quotidienne et de famines. Une pensée aussi pour les palestiniens de Cisjordanie expulsés de leurs maisons et que l’on a tendance à oublier. La hiérarchisation des douleurs impose une seule direction pour les projecteurs mais penser à toutes les autres est un devoir. 
Tous ceux qui se sont mobilisés pour combattre le nazisme ont un devoir de défense des civils et des innocents, leur mobilisation doit être à la hauteur de celle de leurs ainés même si ce n'est pas encore comparable, il faut arrêter la folie avant qu'elle ne se répande.

Il y va de la dignité des êtres humains  
Bargach Larbi