Le Maroc, dans son Sahara, profite d’un soutien significatif de Donald Trump pour cette cause, ainsi que de l’afflux d’importants investissements de son ami milliardaire. Cette dynamique accentue l’inquiétude du pouvoir algérien, déjà éprouvé par une crise persistante avec la France. À cela s’ajoute un nouvel acteur qui préoccupe Alger : Elon Musk. Les Algériens redoutent que ce milliardaire ne dirige des investissements considérables vers le Sahara marocain, transformant cette région en un potentiel Eldorado aux portes de l’Afrique.

Avec l’avancée d’un projet ambitieux visant à connecter le continent africain à Internet grâce à ses satellites – un projet déjà bien en progression –, de nombreuses autres initiatives pourraient émerger, inspirées par les conseils de son allié Donald Trump. Les relations privilégiées entre ce dernier et le Maroc, dénuées de mésententes, pourraient atteindre un sommet durant son premier mandat.

L’Algérie voit d’un mauvais œil le renforcement des liens USA-Maroc, notamment sur le plan économique et militaire, car cela se ferait à son détriment. Cette dynamique consoliderait la supériorité marocaine dans plusieurs domaines, tandis qu’Alger glisse dans l’isolement diplomatique, y compris au sein du monde arabe.

Dans un effort pour détourner l’attention de ses difficultés internes, le pouvoir algérien tente de rassembler la population autour de la question du Sahara marocain. Il accuse le Maroc d’avoir cédé ce territoire à Israël suite à la signature d’un accord sur le forage en mer et l’exploitation des ressources pétrolières au large du Sahara.