L'hebdomadaire souligne également l'emprise écrasante de l'armée algérienne. En 2023, l'Algérie a dépensé 16,5 milliards d'euros en matériel militaire, dépassant même les dépenses de la France. Pour VA, cette militarisation extrême est symptomatique d'un régime qui privilégie la répression interne et l'affrontement externe, plutôt que le développement économique et social.
La France, le Maroc et l’Algérie
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, une voix critique du régime algérien, apporte un éclairage précieux sur la situation intérieure du pays. Selon lui, l'Algérie de Tebboune est un terrain fertile pour les islamistes, grâce à une alliance tacite entre les militaires et les courants islamistes. Cette alliance, qu'il décrit comme un "plan de partage mafieux du pays et de la rente", a réduit la société algérienne à l'impuissance, écrasée sous le poids de la répression et de la corruption. Pour Sansal, la population, épuisée par des décennies de guerre et de répression, ne réclame plus rien et se soumet à un régime oppressif.
Enfin, VA critique l'accord franco-algérien de 1968, qui facilite l'installation des Algériens en France. Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, appelle à l'abrogation de cet accord, qu'il juge dépassé et inadapté aux défis actuels de l'immigration. Ce tableau dressé par Valeurs Actuelles met en lumière les défis et les risques posés par le régime algérien, tout en mettant en lumière l'importance de maintenir une vigilance accrue face aux dynamiques politiques et sécuritaires complexes dans la région.