Trois roquettes auraient été tirées par le polisario sur la ville de Smara, le 18 mai avant le coucher du soleil, d’après des informations, appuyées de vidéos, publiées sur la plateforme X (ex-Tweeter). 

Les roquettes ont explosé à proximité de Smara, sans faire de victimes.

En attente de la confirmation de cette nouvelle par des sources officielles, il est à rappeler que ce ne serait pas la première fois que le polisario s’attaque à des civils à Smara. 

Dans la nuit du 28 au 29 octobre 2023, les mercenaires polisariens à la solde d’Alger avaient tiré à la roquette sur des quartiers résidentiels à Smara, les trois explosions enregistrées ayant fait un mort et trois blessés.

Cette agression terroriste avait alors été formellement revendiquée par les polisariens dans un communiqué militaire numéroté « 901 ».

Depuis l’opération menée par les Forces Armées Royales (FAR), le 13 novembre 2020, pour sécuriser le poste frontière de Guerguarat, bloqué par les polisariens trois semaines plus tôt, ces derniers ont déclaré la fin du cessez-le-feu, instauré sous l’égide de l’Onu en septembre 1991, et vainement tenté, depuis lors, de relancer le conflit armé.

A chaque fois que les miliciens du polisario se sont aventurés dans la zone démilitarisée, ils ont été accueillis par les drones des Forces Royales Air, qui ont envoyé nombre de terroristes ad patres. 

Ce qui ne les a pourtant pas empêchés de publier des centaines de communiqués militaires revendiquant des frappes fictives sur les positions des FAR et des pertes imaginaires parmi les soldats marocains. 

Ces communiqués ont cessé lorsqu’il est devenu évident à tous qu’ils étaient mensongers, suscitant des moqueries même parmi les habitants des camps de la honte à Tindouf, en Algérie.

Face à l’incapacité totale des polisariens à atteindre le Mur de sécurité érigé par les FAR et à réaliser le moindre résultat probant, des vois ont commencé à s’élever parmi les dirigeants du polisario, appelant les habitants des provinces du Sud du royaume à se soulever contre l’Etat marocain et à commettre des attentats terroristes pour semer le chaos et distiller la peur.

Le dernier en date n’est autre que Bachir Mustapha Sayed, frère du fondateur du polisario El Ouali Mustapha Sayed, qui a récemment renouvelé cet appel à perpétrer des attentats terroristes dans les provinces du Sud, avouant franchement l’impuissance du polisario à mener des opérations militaires contre les FAR.

La véracité de la récente attaque à la roquette contre Smara est d’autant plus probable que la situation dans les camps du polisario à Tindouf est explosive, amenant le polisario, soutenue par l’Algérie, au bord de l’effondrement.

Un incendie ravageur vient de réduire en cendres une bonne partie du camp de Smara, dans Lahmada algérienne, y détruisant le plus important réservoir d’eau potable. 

Sachant que les habitants des camps de la honte, à Tindouf, souffrent particulièrement de manque d’eau potable, il est évident que la perte de ce réservoir représente une véritable catastrophe, aggravé par l’approche de la saison estivale.

L’ancien présentateur du journal télévisé sur le chaîne de télévision publique « Al Oula », le traître Radi Layli, qui a dernièrement visité le camp de Smara, y a tourné des vidéos de propagande qui ont révélé le contraire du message qu’il cherchait à transmettre. 

On y a vu des habitants du camp désespérés et en colère, qui maudissaient le sort que leur a réservé le polisario, ne réclamant pas plus que de l’eau pour épancher leur soif. 

Comme nombre de villes d’Algérie connaissent souvent des coupures de l’approvisionnement en eau potable, ce ne sont sûrement pas les dirigeants du pays voisin de l’Est qui pourront venir en aide aux habitants des camps de Tindouf.

Les polisariens à la solde d’Alger sont, donc, prêt à commettre n’importe quelle folie pour détourner l’attention des habitants des camps, par ailleurs exaspérés par l’insécurité qui y règne, du fait des affrontements entre bandes criminelles rivales, sur fond de tribalisme.

L’opinion publique marocaine est de plus en plus convaincue de la nécessité de supprimer la zone démilitarisée et de repousser le Mur de sécurité jusqu’aux frontières avec la Mauritanie, à partir de laquelle les polisariens tentent souvent de s’infiltrer.