A lire ou à écouter en podcast :
Avertissement aux lecteurs : pacifique et pacifiste sont deux mots qui ne veulent pas dire la même chose.
Têtes baissées
Tremblez, Marocains, les polisariens vous menacent ! C’est le gag de l’année 2020 ! Si les costumes-cravates de Nasser Bourita n’arrivent pas à se faire comprendre par les marionnettes des camps de Tindouf, les gars casqués et bottés du Général Louarak se feront un plaisir de leur expliquer que la partie est finie.
Stupides, comme on s’est toujours plu à le souligner à propos des caporaux d’Alger et leur piétaille polisarienne sur L’ODJ, ils foncent têtes baissées dans le chaudron de Guergarat, distante à quelques 2.000 Kms des camps de Tindouf, en Algérie (un cauchemar logistique s’il en est).
Cette distance n’est pas à vol d’oiseau, le Mur (des Forces Armées Royales) est là pour empêcher un tel trajet aux hordes polisariennes. Elles se doivent, dès lors, de longer le Mur vers le sud, puis le contourner vers l’est, avant de se retrouver, esseulées entre ciel et terre, entre Marocains déterminés et Mauritaniens mécontents.
Salve de carottes
Parce que ces imbéciles mensongèrement va-t-en-guerre se régalent tellement des aides humanitaires qu’ils en oublient de se tenir informés sur l’état des marchés. Le kilogramme de carottes a atteint 3.000 franc Cfa à Nouakchott, contre 700 avant que les petits rigolos polisariens n’entravent le flux entrants de fruits et légumes entre le Maroc et la Mauritanie. Comment dit-on « dégages ! » en hassani ?
Sentant les vents tourner, portant difficilement son courage à bout de bras, le violeur psychopathe en chef des polisariens, Brahim Ghali (que l’on dit possédé par les caporaux algériens), a brandi son Ak-47 et crié, à qui veut l’entendre, sur les toits (en tôle ondulé) que, désormais, en Tartarin de Tarascon, il allait sévir à Guergarat. Que l’on se le dise, svp !
Vous ne le croyez pas ? Demandez donc à la polymorphe Aminatou Haïdar, égérie du séparatisme intérieur devant le Créateur, marocaine quand il s’agit d’encaisser de sonnants et trébuchants Dirhams. Elle n’y est pas (à Guergarat) et n’y sera jamais. Les manifs sous soleil de plomb, c’est pour les naïfs qui veulent bien se faire manipuler. Quand aux sections d’assaut, baïonnette au canon…
Si seulement…
Je sais, ce serait trop beau pour être vrai. Les mouches du polisario qui viennent d’elles-mêmes s’écraser sur le Mur, avec l’orchestre d’artillerie des Forces Armées Royales qui leur joue de la « musique andalouse », sur des notes hautement calibrées, pour un auditoire ciblé par satellites baptisés du nom de Sidna Allah insrou (pour dire le sérieux du calcul des trajectoires balistiques des opus)… on croirait rêver ! Même Wagner n’aurait pas espéré meilleure prestation pour sa « Chevauchée des Walkyries ».
Il va sans dire que le spectacle de polisariens dansant le saut de la biche, au rythme d’obus allant crescendo en variation de 120 à 155 mm, ne va pas manquer de susciter une incommensurable explosion de joie… de ce côté-ci du Mur s’entend, … de l’autre… détresse et désolation, comme il se doit.
Vaincre sans combattre
Je sais ! Il faut quand même arrêter de croire au Père Tebboune. Les accords de cessez-le-feu de 1991 ne vont pas partir en fumée, pour la simple et bonne raison que personne n’y a intérêt. Ni Rabat, ni Alger. Ni Washington, ni Moscou. Ni Madrid, ni Paris. A Pékin, on sait à peine ce que c’est.
"Sera le plus talentueux celui qui vaincra sans combattre" (Sun Tzu)
Ahmed NAJI