Il s’appelait Mohamed Salah, agent de police égyptien de son état, en poste aux frontières avec Israël, et il a abattu, à l’aube du 3 mai, trois soldats israéliens.
Les récits diffèrent sur le déroulement exact des événements. Selon les autorités égyptiennes, il aurait poursuivi des trafiquants de drogue au-delà du tracé frontalier séparant l’Égypte d’Israël. Il a, par la suite, échangé des coups de feu avec des soldats israéliens, vers quatre heure du matin.
L’agent Salah, âgé 22 ans, en a d’abord abattu deux, dont les cadavres n’ont été découverts que deux heures plus tard. Quelques six heures plus tard, il a tiré et tué un officier israélien et blessés deux autres, qui étaient sensés l’éliminer.
Le policier égyptien a fini par être abattu. Autant le Caire que Tel-Aviv ont pris tout leur temps pour révéler son identité. Sa dépouille n’a été rendue aux autorités égyptiennes que le 5 mai.
Les récits diffèrent sur le déroulement exact des événements. Selon les autorités égyptiennes, il aurait poursuivi des trafiquants de drogue au-delà du tracé frontalier séparant l’Égypte d’Israël. Il a, par la suite, échangé des coups de feu avec des soldats israéliens, vers quatre heure du matin.
L’agent Salah, âgé 22 ans, en a d’abord abattu deux, dont les cadavres n’ont été découverts que deux heures plus tard. Quelques six heures plus tard, il a tiré et tué un officier israélien et blessés deux autres, qui étaient sensés l’éliminer.
Le policier égyptien a fini par être abattu. Autant le Caire que Tel-Aviv ont pris tout leur temps pour révéler son identité. Sa dépouille n’a été rendue aux autorités égyptiennes que le 5 mai.
Les chasseurs pourchassés
Les médias israéliens ont, immédiatement, crié au terrorisme. C’était surtout pour occulter le fait qu’un simple policier égyptien de 22 ans, sans formation aux tactiques de combat particulière et armé juste d’un vieux fusil d’assaut AK47, est parvenu a éliminer trois soldats israéliens et blessés deux autres.
Le cas des dernières victimes du soldat Salah est d’autant plus cruel pour Tel-Aviv qu’ils n’ont pas été pris par surprise. Ils s’étaient déplacés pour exécuter le policier Salah, mais c’est le contraire qui s’est produit.
A Tel-Aviv comme au Caire, les autorités évitent de trop médiatiser cette affaire, qui porte un coup dur aux accords de Camp de David, datant de 1979.
Il est apparu, d’abord, évident que les deux parties, égyptiennes et israéliennes, coordonnent peu ou pas les actions de leurs forces de sécurité à leurs frontières communes. Sinon, le déroulement des événements n’aurait pas pris quelques huit heures de temps.
Le cas des dernières victimes du soldat Salah est d’autant plus cruel pour Tel-Aviv qu’ils n’ont pas été pris par surprise. Ils s’étaient déplacés pour exécuter le policier Salah, mais c’est le contraire qui s’est produit.
A Tel-Aviv comme au Caire, les autorités évitent de trop médiatiser cette affaire, qui porte un coup dur aux accords de Camp de David, datant de 1979.
Il est apparu, d’abord, évident que les deux parties, égyptiennes et israéliennes, coordonnent peu ou pas les actions de leurs forces de sécurité à leurs frontières communes. Sinon, le déroulement des événements n’aurait pas pris quelques huit heures de temps.
Banalisation de la menace
L’image d’efficacité du soldat israélien en prend également un sacré coup, alors que le simple agent de police égyptien s’est forgé une aura de héros auprès de l’opinion publique arabe.
Les vidéos du policier Salah, qui en ont circulé sur les réseaux sociaux, montrent un jeune homme qui chante avec une voix très douce, un large sourire aux lèvres, laissant peu penser qu’il s’apprêtait à affronter la mort. Pas du tout dans le genre des jihadistes qui enregistrent leurs dernières volontés de tuer et se faire tuer.
La banalité du personnage est, ainsi, d’autant plus menaçante pour les Israéliens. Si un simple policier égyptien peut se mettre en tête de prendre les soldats israéliens pour cible et décider de lui-même de passer à l’action, Tel-Aviv a bien des soucis à se faire sur ses frontières ouest.
Surtout que pour Le Caire, il s’agit d’un policier tombé, victime du devoir, en cherchant à intercepter des trafiquants de drogue qui avaient franchi les frontières de son pays, avant de fuir et de retourner se réfugier en territoire israélien, ou il les a poursuivi.
Les vidéos du policier Salah, qui en ont circulé sur les réseaux sociaux, montrent un jeune homme qui chante avec une voix très douce, un large sourire aux lèvres, laissant peu penser qu’il s’apprêtait à affronter la mort. Pas du tout dans le genre des jihadistes qui enregistrent leurs dernières volontés de tuer et se faire tuer.
La banalité du personnage est, ainsi, d’autant plus menaçante pour les Israéliens. Si un simple policier égyptien peut se mettre en tête de prendre les soldats israéliens pour cible et décider de lui-même de passer à l’action, Tel-Aviv a bien des soucis à se faire sur ses frontières ouest.
Surtout que pour Le Caire, il s’agit d’un policier tombé, victime du devoir, en cherchant à intercepter des trafiquants de drogue qui avaient franchi les frontières de son pays, avant de fuir et de retourner se réfugier en territoire israélien, ou il les a poursuivi.
Prise en étau
Avec les miliciens du Hezbollah à ses frontières Nord, l’armée syrienne aux marches du Golan, les combattants palestiniens des différentes factions à Gaza et en Cisjordanie, et maintenant la menace des loups solitaires aux frontières avec l’Égypte, les Israéliens doivent se sentir vraiment cernés.
Le contexte politique régional particulièrement tendu n’émet, par ailleurs, aucun signal d’une éventuelle prochaine amélioration, avec un gouvernement d’extrême droite religieuse en poste à Tel-Aviv qui n’entrevoit pas du tout la négociation diplomatique avec les Palestiniens comme une option.
Avec quelques balles de calibre 7,62, le policier Salah a fait bien plus que trois victimes. La dissuasion israélienne s’évanouit tel un mirage.
Le contexte politique régional particulièrement tendu n’émet, par ailleurs, aucun signal d’une éventuelle prochaine amélioration, avec un gouvernement d’extrême droite religieuse en poste à Tel-Aviv qui n’entrevoit pas du tout la négociation diplomatique avec les Palestiniens comme une option.
Avec quelques balles de calibre 7,62, le policier Salah a fait bien plus que trois victimes. La dissuasion israélienne s’évanouit tel un mirage.