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L'Alliance Marocaine pour le Climat et le Développement Durable a appelé à faire du nouveau modèle de développement du Royaume, un plan global de réformes sociétales, économiques, sociales, culturelles et environnementale.
«Ces réformes devraient porter en leur centre deux facteurs clés : d’une part, l'être humain et d’autre part, le concept du développement durable avec ses objectifs fixés dans l’Agenda 2030», a indiqué l’AMC DD dans la déclaration finale ayant sanctionné son deuxième congrès national, organisé récemment à distance, dans le respect des procédures juridiques et organisationnelles liées à l'état d'urgence sanitaire.
Il s’agit notamment d’assurer un mode de vie décent pour tous les citoyens, d’appliquer les principes du développement durable dans ses multiples dimensions, de renforcer la démocratie participative comme forme complémentaire de la démocratie représentative, et enfin d’établir un système de gouvernance nationale, en rupture avec la dualité actuelle qui existe entre le discours politique et la pratique effective, en mettant en application le principe de liaison effective entre la responsabilité et la reddition des comptes, relève la même source.
En parallèle, les congressistes se sont penchés sur l’analyse et l’évaluation de leur bilan d’activité depuis le premier congrès de 2017 et ont enregistré avec satisfaction le travail accompli, que ce soit au niveau du plaidoyer institutionnel ou de la contribution à l'élaboration de politiques publiques à travers la structuration du dialogue sur les questions environnementales, le développement durable et le changement climatique.
Dans le domaine de la gouvernance, l’AMC DD a pu contribuer aux efforts des acteurs institutionnels du pays à travers la représentation de la société civile dans des comités nationaux mixtes, la signature des pactes nationaux comme celui «Charte Nationale Médias, Environnement et Développement Durable».
Par ailleurs, l’AMC DD a pu entreprendre de nombreuses activités au niveau international, comme par exemple, la participation aux Conférences de Parties du climat et de la biodiversité.
Les travaux du Congrès National, qui a enregistré une forte participation avec la présence de plus de 140 représentants des entités régionales sélectionnés selon la procédure de nomination adoptée lors de la préparation des travaux de la conférence du Conseil National, ont permis aussi d’évaluer l’ampleur des défis et des progrès qui restent à réaliser.
Rédigé par S.H le Jeudi 15 Octobre 2020 sur www.lopinion.ma