La photo qui a fait craquer les internautes marocains: des chasseurs marocains et américains survolant en escadrille le porte-avion USS Eisenhower
Le groupe aéronaval IKE CSG, qui a pour navire amiral l’USS Dwight D.Eisenhower, est rattaché à la 6e flotte, unité de l’US Navy opérant en Méditerranée, dont la sphère d’intervention couvre autant l’Europe que l’Afrique.
C’est d’ailleurs, sur le site de l’Africom (Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique) que l’exercice est annoncé, à dernier jour de son déroulement.
C’est d’ailleurs, sur le site de l’Africom (Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique) que l’exercice est annoncé, à dernier jour de son déroulement.
Stabiliser l’Afrique
Le renforcement de l’interopérabilité entre forces aéronavales américaines et marocaines, c'est-à-dire leurs capacités à agir ensemble, s’inscrit, donc, dans le cadre d’une zone géographique qui intéresse, économiquement, autant qu’elle inquiète, sur le plan sécuritaire, les Etats-Unis : l’Afrique.
Avec des missiles antinavires hypersoniques comme le Zircon russe (que l’Algérie cherche à acquérir) ou le DF26 chinois, les porte-avions sont devenus, dans un éventuel conflit face à une armée bien équipée, plus des cibles de choix pour le symbole qu’ils représentent qu’un système d’armement efficace.
Mais ils continuent de constituer des plateformes de premier ordre pour mener des opérations, à distance de sécurité, contre des armées sous-équipées ou des bandes armées.
Avec des missiles antinavires hypersoniques comme le Zircon russe (que l’Algérie cherche à acquérir) ou le DF26 chinois, les porte-avions sont devenus, dans un éventuel conflit face à une armée bien équipée, plus des cibles de choix pour le symbole qu’ils représentent qu’un système d’armement efficace.
Mais ils continuent de constituer des plateformes de premier ordre pour mener des opérations, à distance de sécurité, contre des armées sous-équipées ou des bandes armées.
Surtout qu’en matière d’infrastructures, les pays de la région infectés par le jihadisme sont plutôt mal dotés pour accueillir des chasseurs de 4ème ou 5e génération.
Dimension « lisse »
Un hélicoptère Panther de la Marine Royale en train d'aponter sur le destroyer américain USS Mitsher
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme jihadiste et les trafics en tout genre au Sahel et en Afrique de l’Ouest, et sachant la volonté manifeste de Daech d’atteindre la cote atlantique, la dimension « lisse » (maritime) est désormais pleinement intégrée dans l’équation de la lutte-antiterroriste.
L’exercice proprement dit a connu la participation, côté américain, du porte-avion et navire amiral du groupe aéronaval USS Dwight D.Eisenhower, avec à son bord des escadrons de chasseurs multi-rôles F/A-18 Super-Hornet (standards F & E), des avions d’alerte précoce E-2C Hawkeye, de guerre électronique Growler EA18G et des hélicoptères de combat MH60 (standards S & R), ainsi que les destroyers lance-missiles de classe Arleigh Buke USS Mitscher et USS Porter.
L’exercice proprement dit a connu la participation, côté américain, du porte-avion et navire amiral du groupe aéronaval USS Dwight D.Eisenhower, avec à son bord des escadrons de chasseurs multi-rôles F/A-18 Super-Hornet (standards F & E), des avions d’alerte précoce E-2C Hawkeye, de guerre électronique Growler EA18G et des hélicoptères de combat MH60 (standards S & R), ainsi que les destroyers lance-missiles de classe Arleigh Buke USS Mitscher et USS Porter.
Retour sur expérience
Côté marocain, c’est la frégate Sigma Tarek Ibn Zayed (613), construite en Hollande et opérationnelle depuis 2012, qui a pris part à la manœuvre, accompagnée de quatre chasseurs des Forces Royales Air, deux F-16 et deux F-5 Tiger III, outre un hélicoptère polyvalent Panther.
Le plus intéressant est, toutefois, la participation des centres d’opérations maritimes et aériennes de la Marine Royale et des Forces Royales Air au dit exercice. Les Marocains s’initient aux procédures opérationnelles des Américains, ce qui est d’une grande valeur en termes de retour sur expérience.
Mieux encore et en guise de conclusion, Washington a signifié, à travers la tenue de cet exercice aéronaval conjoint, que le partenariat stratégique avec le Maroc n’est pas variable au gré de l’occupant de la Maison blanche. Il s’inscrit dans la durée et gagne en qualité.
Par Ahmed NAJI
Photos Farmaroc-forumpro
Le plus intéressant est, toutefois, la participation des centres d’opérations maritimes et aériennes de la Marine Royale et des Forces Royales Air au dit exercice. Les Marocains s’initient aux procédures opérationnelles des Américains, ce qui est d’une grande valeur en termes de retour sur expérience.
Mieux encore et en guise de conclusion, Washington a signifié, à travers la tenue de cet exercice aéronaval conjoint, que le partenariat stratégique avec le Maroc n’est pas variable au gré de l’occupant de la Maison blanche. Il s’inscrit dans la durée et gagne en qualité.
Par Ahmed NAJI
Photos Farmaroc-forumpro