PME marocaines : une renaissance ou une énième promesse ?
Le gouvernement marocain, par le biais de sa ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah, semble enfin saisir l'importance des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) pour le dynamisme économique du pays. Alors que ces entreprises forment l'épine dorsale du tissu productif national, elles font face depuis des années à des défis majeurs, qu'il s'agisse de la concurrence, de l'accès au financement ou des charges administratives. C'est dans ce contexte que la ministre a récemment annoncé l’adoption d’un décret pour soutenir ces structures, en soulignant l'introduction de nouvelles mesures et l'accès accru aux marchés publics, offrant aux PME la possibilité de bénéficier de l'investissement public.
Un effort notable se manifeste dans le cadre de programmes de financement, notamment via Tamwilcom et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Ces initiatives visent à injecter des ressources financières indispensables pour les entreprises émergentes et à moyen terme, stimuler la croissance de l'emploi. Pourtant, on pourrait se demander si ces mesures seront réellement suffisantes pour relever les défis profonds des PME marocaines. Bien que les montants annoncés – tels que les 14 milliards de dirhams prévus pour l’emploi dans le prochain Projet de Loi de Finances (PLF) – témoignent d’une intention de revitaliser le marché de l’emploi, le risque subsiste que ces fonds soient absorbés sans réels effets sur le terrain.
Par ailleurs, Mme Fettah a également mentionné l’accompagnement fiscal destiné aux PME pour faciliter leur transition du secteur informel vers le formel. Cette décision s’inscrit dans une tentative de normaliser et d’officialiser une partie de l’économie nationale, bien qu’il reste à voir si l’incitation fiscale sera suffisante pour convaincre les entrepreneurs de s’engager dans cette démarche. Le contexte reste tendu, avec une pression importante pour stimuler l’investissement privé et alléger la dépendance au secteur public. En effet, malgré les 340 milliards de dirhams alloués à l'investissement public dans le PLF 2025, le soutien des capitaux privés reste essentiel pour une croissance durable.
Le défi demeure donc : le gouvernement parviendra-t-il à transformer cette initiative en résultats tangibles pour les PME ? Ou cette annonce marquera-t-elle une autre promesse politique qui peine à répondre aux réalités économiques du pays ?
Un effort notable se manifeste dans le cadre de programmes de financement, notamment via Tamwilcom et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Ces initiatives visent à injecter des ressources financières indispensables pour les entreprises émergentes et à moyen terme, stimuler la croissance de l'emploi. Pourtant, on pourrait se demander si ces mesures seront réellement suffisantes pour relever les défis profonds des PME marocaines. Bien que les montants annoncés – tels que les 14 milliards de dirhams prévus pour l’emploi dans le prochain Projet de Loi de Finances (PLF) – témoignent d’une intention de revitaliser le marché de l’emploi, le risque subsiste que ces fonds soient absorbés sans réels effets sur le terrain.
Par ailleurs, Mme Fettah a également mentionné l’accompagnement fiscal destiné aux PME pour faciliter leur transition du secteur informel vers le formel. Cette décision s’inscrit dans une tentative de normaliser et d’officialiser une partie de l’économie nationale, bien qu’il reste à voir si l’incitation fiscale sera suffisante pour convaincre les entrepreneurs de s’engager dans cette démarche. Le contexte reste tendu, avec une pression importante pour stimuler l’investissement privé et alléger la dépendance au secteur public. En effet, malgré les 340 milliards de dirhams alloués à l'investissement public dans le PLF 2025, le soutien des capitaux privés reste essentiel pour une croissance durable.
Le défi demeure donc : le gouvernement parviendra-t-il à transformer cette initiative en résultats tangibles pour les PME ? Ou cette annonce marquera-t-elle une autre promesse politique qui peine à répondre aux réalités économiques du pays ?