Réponse du gouvernement marocain sur les réformes fiscales pour les retraités
Le ministre délégué chargé du budget, Fawzi Lekjaa, a annoncé que cette réforme se fera en deux étapes : une réduction de 50 % de l'impôt sur le revenu applicable aux pensions de retraite en 2025, suivie d'une exonération totale en 2026. "Cette décision répond à une demande sociale qui dure depuis des années et vise à soutenir les retraités face à la hausse du coût de la vie", a-t-il déclaré lors d'une réunion de la Commission des finances.
Cette réforme fiscale pourrait offrir un soulagement financier aux retraités, leur permettant de mieux gérer leurs dépenses quotidiennes. En effet, avec une inflation galopante et des prix des produits de première nécessité en forte hausse, cette mesure pourrait améliorer le pouvoir d'achat des personnes âgées, souvent vulnérables sur le plan économique.
Cependant, cette initiative pose également des questions sur la viabilité des finances publiques. Les estimations indiquent que cette réforme pourrait coûter à l'État environ 10 milliards de dirhams, une somme considérable dans le cadre d'un budget déjà contraint. Les critiques s'inquiètent de l'impact potentiel sur d'autres secteurs, notamment l'éducation et la santé, qui pourraient souffrir de coupes budgétaires.
La décision du gouvernement marocain d'exempter progressivement les pensions de retraite d'impôts représente un pas en avant vers une meilleure prise en charge des anciens.
Toutefois, il sera crucial de surveiller les conséquences économiques de cette réforme et de s'assurer qu'elle ne compromet pas d'autres priorités budgétaires. L'avenir des retraités marocains dépendra de la capacité du gouvernement à équilibrer soutien social et responsabilité financière.