Le film le plus attendu de l’année
Avatar : la voie de l'eau, signé James Cameron, débarque mercredi 14 décembre dans les salles françaises, et deux jours après aux Etats-Unis, avec une triple ambition: surpasser le premier opus, plus gros succès de l'histoire du box-office mondial, démentir la mort du cinéma en salles, et faire naître une saga aussi mythique que Star Wars.
Treize ans après le premier volet, qui approche les trois milliards d'euros de recettes mondiales, ce deuxième film reprend le chemin de l'astre Pandora, à des années-lumière de la Terre, pour une fable de science-fiction à tonalité écolo.
Tourné comme le premier pour la 3D, avec une montagne d'images numériques, le film dure 3H12. Contrairement aux prédictions de James Cameron à l'époque, Avatar n'a pas permis d'imposer largement au cinéma l'image en relief, qui nécessite le port de lunettes ad hoc, mais le réalisateur s'accroche à cette technologie.
Prolonger le règne de James Cameron au sommet du box-office mondial
"Je suis toujours inquiet quand un film sort et c'est une période particulièrement difficile" après la pandémie, a reconnu le réalisateur, interrogé sur le tapis rouge par la BBC. "Nous avons confiance dans le film... c'est une bonne expérience, il est puissant, il est rempli d'émotion (...) mais nous verrons ce qui se passe", a-t-il ajouté.
Avec un budget estimé à plus de 250 millions de dollars (hors marketing), le film sera aussi l'une des œuvres les plus coûteuses jamais produites par l'industrie cinématographique. D'après les estimations, ce dernier devra franchir le seuil des 2 milliards de dollars pour devenir rentable. Et ce, malgré la désaffection du public pour les salles obscures, la montée en puissance des plateformes de streaming et l'organisation d'“états généraux du septième art” en octobre dernier.