Par Adnane Benchakroun
Après un quart de siècle, deux âmes enlacées,
Se retrouvent seules, leurs enfants envolés,
Dans un calme étranger, doux et solitaire.
Ce silence, jadis un invité éphémère,
Deviens compagne constante, en leurs cœurs entrelacés.
Est-ce distance ou complicité, ces instants partagés,
Dans le mutisme d'or, où l'amour prospère?
Dans le confort du silence, un amour mature,
Où gestes et regards valent mille discours.
La confiance règne, en leur union pure,
Le non-dit, témoignage d'un éternel amour.
Pas besoin de mots pour prouver leur flamme,
Leur présence suffit, dans ce doux panorama.
C'est là, le signe d'une relation qui enflamme,
Où l'amour se mesure en instants, pas en drame.
Mais attention, tout silence n'est pas égal,
Il peut être lourd, signe d'un mal fatal.
Après les années, sous le poids du réel,
Certains se retrouvent en un abîme personnel.
Le vide se révèle, non dans la demeure,
Mais dans le lien qui s'effrite et se meurt.
Le silence pesant, tel un sombre leurre,
Rappelle ce qui manque, ce qui fait peur.
Dans ces moments, il faut distinguer,
Le silence partagé du vide à combler.
Si le mutisme pèse, il faut dialoguer,
Raviver la flamme, ne pas se négliger.
Le mariage, un voyage de hauts et de bas,
Il faut avancer, main dans la main, pas à pas.
Dans le silence, trouver la force, l'éclat,
Pour que l'amour perdure, ne s'éteigne pas.
Le silence après vingt-cinq ans de vie commune,
Peut être complice ou signe d'une lacune.
À chaque couple de voir, dans leur fortune,
Ce que ce silence dit, sous la lune.
L'amour, un acte de compréhension, d'écoute,
Un renouvellement constant, sans aucun doute.
Dans le silence, trouver la voie, la route,
Pour que l'amour vive, grandisse, et s'épanouisse.