On pense souvent que les femmes vivent plus difficilement le célibat que les hommes, mais une récente étude publiée dans Social Psychological and Personality Science remet cette idée en question. Les résultats montrent que les femmes célibataires sont globalement plus satisfaites de leur vie que les hommes. Cette différence s'explique par plusieurs facteurs liés aux attentes sociales, à la répartition des tâches domestiques et à la gestion de la charge mentale.
Pourquoi les femmes vivent-elles mieux le célibat ?
En couple, les femmes assument souvent la majorité des tâches domestiques et de la charge mentale. Selon une étude menée en 2019, 73 % des femmes déclarent gérer plus de tâches ménagères que leur conjoint. Elles sont aussi 8 sur 10 à ressentir le poids de la charge mentale au quotidien (IPSOS 2023). Être célibataire leur permet de se libérer de ces responsabilités et de se recentrer sur elles-mêmes. Elles disposent de plus de temps et d’énergie pour leurs projets personnels, leurs loisirs et leur bien-être.
De leur côté, les hommes semblent plus déstabilisés par la solitude. Cette situation pourrait s’expliquer par la perte des avantages qu’ils trouvent dans la vie de couple : une répartition plus confortable des tâches ménagères, un soutien émotionnel constant et un accès plus régulier à des rapports sexuels. Sans partenaire, ils doivent gérer seuls les aspects pratiques et émotionnels de la vie quotidienne, ce qui peut représenter un défi.
De leur côté, les hommes semblent plus déstabilisés par la solitude. Cette situation pourrait s’expliquer par la perte des avantages qu’ils trouvent dans la vie de couple : une répartition plus confortable des tâches ménagères, un soutien émotionnel constant et un accès plus régulier à des rapports sexuels. Sans partenaire, ils doivent gérer seuls les aspects pratiques et émotionnels de la vie quotidienne, ce qui peut représenter un défi.
Le célibat, une liberté sexuelle pour les femmes
Un autre résultat étonnant de cette étude concerne la vie sexuelle des femmes célibataires. Contrairement aux idées reçues, elles déclarent avoir une vie sexuelle plus épanouie que lorsqu’elles sont en couple. En couple, il arrive que les désirs des femmes passent au second plan, et certaines n’hésitent pas à simuler l’orgasme pour ne pas blesser leur partenaire. Selon une étude de Womanizer réalisée en 2025, 25 % des femmes ont déjà simulé un orgasme, dont 40 % pour préserver l’estime de leur conjoint.
Le célibat offre aux femmes l’opportunité d’explorer leurs désirs sans contrainte, en vivant des expériences variées sans craindre le jugement social. Cette liberté contraste avec les attentes souvent imposées dans les relations de couple, où la sexualité féminine est parfois négligée au profit de celle des hommes.
Le célibat offre aux femmes l’opportunité d’explorer leurs désirs sans contrainte, en vivant des expériences variées sans craindre le jugement social. Cette liberté contraste avec les attentes souvent imposées dans les relations de couple, où la sexualité féminine est parfois négligée au profit de celle des hommes.
Une remise en question des idées reçues
Historiquement, la société a façonné l’idée qu’une femme devait se marier et avoir des enfants pour être épanouie. Ce modèle patriarcal, renforcé pendant des siècles par des institutions a poussé à croire qu’une femme seule était incomplète. Pourtant, cette étude montre que cette perception est dépassée. Les femmes célibataires sont plus satisfaites de leur vie, de leur indépendance et de leur bien-être global.
Pour les hommes, la situation est différente. Leur désir d’être en couple semble plus fort, non pas par amour du romantisme, mais parce que la vie de couple leur apporte des avantages pratiques et émotionnels. Cela soulève une question : les hommes seraient-ils plus dépendants des relations amoureuses que les femmes ?
Pour les hommes, la situation est différente. Leur désir d’être en couple semble plus fort, non pas par amour du romantisme, mais parce que la vie de couple leur apporte des avantages pratiques et émotionnels. Cela soulève une question : les hommes seraient-ils plus dépendants des relations amoureuses que les femmes ?
Vers une redéfinition des relations de couple
Ces résultats invitent à repenser les dynamiques dans les couples hétérosexuels. Peut-être est-il temps de mieux répartir les tâches et la charge mentale pour que les femmes aient envie de s’engager dans une relation. Cela suppose aussi de déconstruire les stéréotypes de genre qui pèsent encore sur les relations amoureuses.
Finalement, cette étude nous montre que le célibat n’est pas une faiblesse pour les femmes, mais une source d’épanouissement. Et si les vrais « cœurs à prendre » en détresse étaient les hommes ?
Finalement, cette étude nous montre que le célibat n’est pas une faiblesse pour les femmes, mais une source d’épanouissement. Et si les vrais « cœurs à prendre » en détresse étaient les hommes ?