Selon le ministère de l'Équipement et du Transport, ce programme d'investissement vise à moderniser les infrastructures et les services de mobilité dans les principales villes du pays.

Ce vaste plan d'action s'inscrit dans une stratégie plus globale de développement des transports publics et de réduction de l'utilisation de la voiture individuelle dans les agglomérations marocaines. Il prévoit notamment la construction de nouvelles lignes de métro, de tramways et de bus à haut niveau de service, ainsi que la rénovation des réseaux existants.

Selon les projections du ministère, ces investissements devraient permettre d'augmenter significativement la part modale des transports en commun dans les principales villes marocaines, passant de 30% actuellement à près de 50% d'ici 2030.

Au-delà des aspects purement techniques, ce plan d'investissement dans les transports urbains s'inscrit également dans une logique de développement durable et d'amélioration de la qualité de vie des populations.

Ce programme ambitieux soulève toutefois des défis de taille, notamment en termes de coordination entre les différentes autorités locales et de mobilisation des financements nécessaires. Les experts s'accordent cependant à dire que ces investissements sont essentiels pour préparer l'avenir des villes marocaines.

Avec ces 11 milliards de dirhams dédiés au transport urbain, le Maroc affiche sa volonté de faire de la mobilité durable une priorité nationale, dans le but d'offrir à ses citoyens des villes plus vivables et plus connectées.