Pour la première fois, une branche du gouvernement japonais a déclaré vouloir utiliser ChatGPT. Cela, afin de rendre ses réglementations, souvent opaques et complexes, plus faciles à comprendre, selon Bloomberg. Le robot conversationnel d’OpenAI est actuellement testé par le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche afin de simplifier les documents officiels et les rendre plus accessibles, comme l’a déclaré le ministre Tetsuro Nomura.
« Nous ne faisons rien d’important avec cela », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse, indiquant que seules des informations accessibles au public seront traitées par ChatGPT à cause du « risque de fuite d’informations classifiées ». Une mesure de protection justifiée, un bug ayant récemment exposé les données personnelles de certains utilisateurs du chatbot.
« Nous ne faisons rien d’important avec cela », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse, indiquant que seules des informations accessibles au public seront traitées par ChatGPT à cause du « risque de fuite d’informations classifiées ». Une mesure de protection justifiée, un bug ayant récemment exposé les données personnelles de certains utilisateurs du chatbot.
ChatGPT dans la vie politique
ChatGPT devrait être utilisé par le ministère pour mettre à jour les manuels en ligne expliquant la manière de remplir les demandes de subventions et d’autres aides publiques. Chaque année, des milliers de pages sont modifiées dans ces derniers à cause de changements réglementaires. Cette tâche sera déléguée au chatbot.
À noter que ce n’est pas la première fois que ChatGPT est utilisé dans la vie politique japonaise. Le robot conversationnel a fait ses débuts dans les débats parlementaires, un député s’en étant servi pour rédiger des questions adressées au Premier ministre, comme en France. Début avril, le député Hervé Saulignac a en effet posé une question rédigée par le chatbot au ministre délégué à la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, à l’Assemblée nationale. Son objectif était d’alerter sur les dangers de l’intelligence artificielle (IA).
À noter que ce n’est pas la première fois que ChatGPT est utilisé dans la vie politique japonaise. Le robot conversationnel a fait ses débuts dans les débats parlementaires, un député s’en étant servi pour rédiger des questions adressées au Premier ministre, comme en France. Début avril, le député Hervé Saulignac a en effet posé une question rédigée par le chatbot au ministre délégué à la Transition numérique, Jean-Noël Barrot, à l’Assemblée nationale. Son objectif était d’alerter sur les dangers de l’intelligence artificielle (IA).
« Vous noterez que le robot qui vient de vous interroger n’a pas soulevé de questions de sécurité, de liberté, de démocratie ou de menace pour notre civilisation. Or les vrais sujets sont précisément ceux que le robot contourne », avait regretté le député.
Rédigé par Kesso Diallo, repris par la Fondation Tamkine
#Tamkine_ensemble_nous_reussirons