Organisé par l’Association Ahfad El Ghiwane pour l’Art, cet événement annuel s’impose comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’art et de patrimoine. Installé au Théâtre de Ben M’Sik, le festival mettra à l’honneur le patrimoine artistique marocain tout en célébrant les échanges interculturels avec des participants venus des quatre coins du globe.

Depuis sa création, le Festival «Al Hal» a pour vocation de valoriser la richesse du patrimoine culturel immatériel, qu’il soit marocain ou international. Cette année encore, la programmation s’annonce exceptionnelle. Dix spectacles mêlant tradition et modernité seront proposés, réunissant des artistes, universitaires et groupes issus de divers horizons. Des pays comme le Canada, la France, l’Espagne ou encore la Syrie seront représentés, témoignant de la portée internationale de cet événement. Mais le festival ne se limite pas à des performances artistiques : des conférences et des ateliers interactifs viendront enrichir les débats et sensibiliser le public à l’importance de préserver ce patrimoine tout en l’intégrant dans le monde contemporain.

L’un des moments forts de cette édition sera l’hommage rendu à Laïla Lamrini, une figure emblématique de l’art marocain. Cette artiste, reconnue pour son rôle dans la préservation du Melhoun, un genre musical traditionnel marocain inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco incarne parfaitement l’esprit du festival : un pont entre traditions ancestrales et modernité. Cet hommage souligne également l’engagement du festival à mettre en lumière les personnalités qui œuvrent pour la transmission et la sauvegarde des arts marocains.

Au-delà de son rôle culturel, le Festival «Al Hal» a également un impact économique et social. En attirant des artistes internationaux et un public diversifié, il contribue à renforcer la position de Casablanca comme destination culturelle incontournable. C’est aussi une opportunité unique pour les talents locaux de se faire connaître sur une scène internationale et d’échanger avec des créateurs venus d’ailleurs.

Ce festival n’est pas qu’un simple événement artistique, il est un véritable espace de dialogue où les cultures se rencontrent et s’enrichissent mutuellement. Il rappelle que le patrimoine immatériel est une richesse collective, un héritage à protéger mais aussi à réinventer pour les générations futures.