Sale temps pour la volaille.
Il ne manquait plus que cela . Dans ce grand bal masqué qui nous ait imposé depuis quelques temps , il nous manquait franchement que la grippe aviaire pour terminer l'année en beauté. Effectivement , après l'apparition d'une nouvelle souche virale très infectieuse dans de nombreux pays , ce qui a laissé planer le risque d'une seconde vague de la grippe aviaire , les autorités marocaines ont très vite réagi et ont déclenché par anticipation un état d'alerte.
Les autorités locales de nombreuses villes ont ainsi envoyé des correspondances aux responsables provinciaux compétents les incitant à redoubler de vigilance et à rapporter immédiatement tout cas de contamination qui pourrait éventuellement se manifester .
Le Maroc avait enregistré son premier cas de grippe aviaire en 2016, année où le prix de la viande de volaille avait incroyablement chuté .
Le Maroc avait enregistré son premier cas de grippe aviaire en 2016, année où le prix de la viande de volaille avait incroyablement chuté .
Face à l'enjeu sanitaire , il y a inévitablement les conséquences économiques et sociales. Et vu la conjoncture économique très compliquée actuellement , il faudra redoubler de vigilance.
Comme si les temps n'étaient pas très difficiles depuis quelques mois , voilà que cette menace vient pointer à l'horizon , tant pour les professionnels que chez les ménages à faible pouvoir d'achat qui consomment des viandes blanches à défaut de mieux .
Espérons que les efforts consentis par les autorités vont porter leurs fruits avant que la contagion ne prenne de l'ampleur et que les dégâts pourront être réduits au minimum.