"La finale de l'Open d'Australie, j'essayais de ne pas la regarder, mais j'avais ma famille qui regardait, tout le monde, ma femme, mes enfants, donc je devais la suivre" a t-il avoué en conférence de presse après sa victoire sur l'Italien Musetti, 6-3, 6-3 à Dubaï.
Le Serbe de 34 ans s'est imposé en 1h14 au terme de son premier match depuis début décembre.
En janvier, sa participation à Melbourne avait été annulée au terme d'un long bras de fer avec les autorités australiennes car il n'était pas vacciné contre le coronavirus. Ce qui l'a empêché de défendre son titre et d'obtenir un 21e trophée majeur, finalement décroché par son rival Rafael Nadal.
"Mais félicitations à Rafa. C'est une performance incroyable. C'est un combattant incroyable", a t-il ajouté. "Je ne veux rien enlever à sa victoire même si je n'ai pas participé. Bien sûr, ce n'était pas agréable pour moi de quitter le pays comme ça et de regarder le tournoi de loin".
Sur le court central du Dubai Duty Free Stadium lundi, le champion serbe, qui ne pouvait pas "choisir meilleur endroit pour lancer (s)a saison", a-t-il dit, a reçu de nombreux encouragements de la part du public.
Le nonuple vainqueur de l'Open d'Australie sait néanmoins que sa réputation a pris un coup, lui qui est allé jusqu'à consulter des professionnels en relations publiques pour comprendre sa situation, qui a dépassé le cadre du sport pour s'étendre à la politique.
"Evidemment, il n'y a pas eu beaucoup d'articles positifs sur toute cette situation au cours du dernier mois. Je pense que les choses sont peut-être en train de changer. Je l'espère. Mais je comprends qu'il y ait encore des spéculations et que les gens s'interrogent", a-t-il dit.
A Dubaï, le N.1 mondial peut participer au tournoi car aucun vaccin contre le coronavirus n'est obligatoire pour entrer aux Emirats. Mais "à ce jour", il ne peut entrer sur le territoire des Etats-Unis pour participer aux prochains Masters 1000 d'Indian Wells et de Miami courant mars sans être vacciné.
LODJ avec AFP