Depuis près d'un an, les étudiants en médecine, en pharmacie et en chirurgie dentaire ont manifesté leur mécontentement à travers les campus marocains. La source de leur colère ? Une décision gouvernementale visant à réduire la durée de formation des futurs médecins, un choix qui a soulevé une vague d'inquiétude et de frustration parmi les étudiants, les parents et même le corps professoral. Aujourd'hui, un nouveau pas vers l’apaisement est en cours, grâce à la proposition avancée par le ministre Azeddine Midaoui.
Face à une mobilisation sans précédent, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé de répondre favorablement à une des principales revendications des étudiants : la suspension de la réduction de la durée de formation pour les cohortes inscrites avant la date de publication du décret, le 13 mars 2023. Ainsi, ces étudiants ne verront pas leur cursus médical modifié de manière rétroactive. Ce geste, interprété par beaucoup comme une main tendue, pourrait bien être la clé pour sortir de cette impasse.
Ce processus de réconciliation a également été facilité par l'intervention du Médiateur du Royaume, qui a joué un rôle de facilitateur entre le ministère et la Coordination nationale des étudiants en médecine, en pharmacie et en chirurgie dentaire. Cette entité représente les milliers d’étudiants affectés par le décret, et c’est par sa médiation que le dialogue a été relancé avec le ministère. La concertation entre le ministre et les représentants étudiants semble avoir porté ses fruits, en témoigne la levée des sanctions disciplinaires qui pesaient sur certains étudiants impliqués dans des manifestations et boycotts précédents.
Lundi, une initiative inattendue a donné une autre dimension à ce processus de réconciliation : un groupe de parents d’étudiants des facultés de médecine de Rabat, Fès et Casablanca a adressé une lettre publique à leurs enfants, les exhortant à participer aux assemblées générales prévues pour le mardi 5 novembre et à accepter l’offre ministérielle. Cette lettre, empreinte de sollicitude et de sagesse, témoigne de l'inquiétude des familles face à l’incertitude qui entoure l’avenir de leurs enfants et de leur désir de voir cette crise prendre fin.
Mardi, les étudiants voteront donc en assemblée générale pour approuver ou non la proposition du ministère. Un vote favorable marquerait non seulement la fin de ce long bras de fer, mais pourrait également redéfinir le dialogue entre les étudiants et les autorités académiques. Un refus, en revanche, pourrait relancer la contestation et plonger à nouveau les facultés dans l’instabilité.
Les attentes sont élevées, et l'espoir d'une résolution de cette crise qui aura duré presque une année est palpable. Si les étudiants décident d’accepter la proposition, cette décision serait perçue comme une victoire non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour tous les étudiants du pays qui voient en ce mouvement une lutte pour un avenir meilleur. Pour le ministre Midaoui, ce serait une preuve de sa capacité à écouter et à trouver des solutions équilibrées aux demandes des étudiants, consolidant ainsi sa position dans le paysage de l’enseignement supérieur.
Face à une mobilisation sans précédent, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé de répondre favorablement à une des principales revendications des étudiants : la suspension de la réduction de la durée de formation pour les cohortes inscrites avant la date de publication du décret, le 13 mars 2023. Ainsi, ces étudiants ne verront pas leur cursus médical modifié de manière rétroactive. Ce geste, interprété par beaucoup comme une main tendue, pourrait bien être la clé pour sortir de cette impasse.
Ce processus de réconciliation a également été facilité par l'intervention du Médiateur du Royaume, qui a joué un rôle de facilitateur entre le ministère et la Coordination nationale des étudiants en médecine, en pharmacie et en chirurgie dentaire. Cette entité représente les milliers d’étudiants affectés par le décret, et c’est par sa médiation que le dialogue a été relancé avec le ministère. La concertation entre le ministre et les représentants étudiants semble avoir porté ses fruits, en témoigne la levée des sanctions disciplinaires qui pesaient sur certains étudiants impliqués dans des manifestations et boycotts précédents.
Lundi, une initiative inattendue a donné une autre dimension à ce processus de réconciliation : un groupe de parents d’étudiants des facultés de médecine de Rabat, Fès et Casablanca a adressé une lettre publique à leurs enfants, les exhortant à participer aux assemblées générales prévues pour le mardi 5 novembre et à accepter l’offre ministérielle. Cette lettre, empreinte de sollicitude et de sagesse, témoigne de l'inquiétude des familles face à l’incertitude qui entoure l’avenir de leurs enfants et de leur désir de voir cette crise prendre fin.
Mardi, les étudiants voteront donc en assemblée générale pour approuver ou non la proposition du ministère. Un vote favorable marquerait non seulement la fin de ce long bras de fer, mais pourrait également redéfinir le dialogue entre les étudiants et les autorités académiques. Un refus, en revanche, pourrait relancer la contestation et plonger à nouveau les facultés dans l’instabilité.
Les attentes sont élevées, et l'espoir d'une résolution de cette crise qui aura duré presque une année est palpable. Si les étudiants décident d’accepter la proposition, cette décision serait perçue comme une victoire non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour tous les étudiants du pays qui voient en ce mouvement une lutte pour un avenir meilleur. Pour le ministre Midaoui, ce serait une preuve de sa capacité à écouter et à trouver des solutions équilibrées aux demandes des étudiants, consolidant ainsi sa position dans le paysage de l’enseignement supérieur.