Une collaboration pionnière
La Tunisie s’apprête à adopter une stratégie inspirée par le Maroc pour lutter contre la cochenille du cactus, Dactylopius Opuntia, une menace sérieuse pour les plantations de figues de barbarie.
Cette initiative innovante repose sur l’importation de la coccinelle mexicaine, un prédateur naturel de la cochenille, utilisé avec succès par le Maroc.
Imad Al-Bay, président de l’Union régionale de l’agriculture à Nabeul, a récemment annoncé lors d’une interview avec une station de radio privée tunisienne que cette coopération vise à transférer l’expérience marocaine à la Tunisie.
Al-Bay a souligné l'importance d'adapter les méthodes marocaines aux conditions locales, en tirant parti de l'expertise accumulée par les agriculteurs marocains au cours des trois dernières années.
Cette initiative innovante repose sur l’importation de la coccinelle mexicaine, un prédateur naturel de la cochenille, utilisé avec succès par le Maroc.
Imad Al-Bay, président de l’Union régionale de l’agriculture à Nabeul, a récemment annoncé lors d’une interview avec une station de radio privée tunisienne que cette coopération vise à transférer l’expérience marocaine à la Tunisie.
Al-Bay a souligné l'importance d'adapter les méthodes marocaines aux conditions locales, en tirant parti de l'expertise accumulée par les agriculteurs marocains au cours des trois dernières années.
"Il est crucial d'agir rapidement pour contenir cette menace et protéger nos plantations", a-t-il déclaré.
Un plan d’action global
La lutte contre la cochenille ne se limite pas à l’introduction de la coccinelle mexicaine. Al-Bay insiste sur la nécessité d'un plan national préventif pour protéger les plantations encore indemnes.
Riadh Ouhettita, expert agricole, met en lumière les réussites du Maroc dans ce domaine. Grâce à des programmes bien structurés, le Maroc a réussi à réduire l’usage d’engrais et de pesticides, tout en renforçant la résilience des cultures de cactus.
Ouhettita précise que la Tunisie souhaite tirer parti de cette expertise pour protéger ses propres cultures. Il souligne également l’importance de développer des variétés de cactus résistantes et d'établir des pépinières pour une plantation durable.
"Une approche proactive est essentielle pour empêcher la propagation de cet insecte nuisible, souvent appelé le 'monstre blanc' à cause de son apparence cotonneuse sur les cactus", a-t-il ajouté.
Riadh Ouhettita, expert agricole, met en lumière les réussites du Maroc dans ce domaine. Grâce à des programmes bien structurés, le Maroc a réussi à réduire l’usage d’engrais et de pesticides, tout en renforçant la résilience des cultures de cactus.
Ouhettita précise que la Tunisie souhaite tirer parti de cette expertise pour protéger ses propres cultures. Il souligne également l’importance de développer des variétés de cactus résistantes et d'établir des pépinières pour une plantation durable.
Un soutien de haut niveau
Mohamed Sadiki, ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, insiste sur l’engagement des agriculteurs dans cette lutte.
Il présente des chiffres impressionnants concernant le programme national marocain de lutte contre la cochenille, illustrant les progrès réalisés.
Cette collaboration entre la Tunisie et le Maroc symbolise l’importance de l’échange d’expertise et de la coopération régionale face aux défis agricoles communs.
En partageant leurs connaissances et leurs ressources, les deux pays montrent un exemple de solidarité et d’efficacité dans la lutte contre les ravageurs agricoles.
L'odj avec Hespress
Il présente des chiffres impressionnants concernant le programme national marocain de lutte contre la cochenille, illustrant les progrès réalisés.
"L'implication des agriculteurs sur le terrain est cruciale pour le succès de cette initiative", affirme-t-il.
Cette collaboration entre la Tunisie et le Maroc symbolise l’importance de l’échange d’expertise et de la coopération régionale face aux défis agricoles communs.
En partageant leurs connaissances et leurs ressources, les deux pays montrent un exemple de solidarité et d’efficacité dans la lutte contre les ravageurs agricoles.
L'odj avec Hespress