Le Kremlin resserre l’étau sur les migrants.
La Russie, déjà connue pour ses politiques migratoires strictes, adopte un nouvel arsenal répressif ciblant à la fois l’immigration légale et illégale. Désormais, posséder une double nationalité sera considéré comme une circonstance aggravante en cas de crimes ou délits, au même titre que la récidive ou la vengeance.
La nouvelle mesure, présentée comme une "nécessité sécuritaire" par les autorités russes, s’inscrit dans une politique de durcissement général visant à restreindre les droits des étrangers. Vladimir Poutine, lors d’un discours récent, a justifié ce renforcement en évoquant la nécessité de préserver "la souveraineté et la sécurité du peuple russe face à des menaces externes".
Ce durcissement a toutefois suscité l’inquiétude des défenseurs des droits humains, qui dénoncent une criminalisation croissante des migrants, déjà victimes de stigmatisation dans la société russe. Les travailleurs immigrés, majoritairement originaires des ex-républiques soviétiques, sont souvent accusés de contribuer à la hausse de la criminalité, un discours que les autorités russes ne manquent pas de relayer.
Outre la double nationalité, le Kremlin a également annoncé des sanctions renforcées pour les employeurs qui embauchent des travailleurs sans papiers. Ces nouvelles règles visent à dissuader l’immigration clandestine, tout en réaffirmant la volonté de la Russie de se concentrer sur la "préférence nationale". L’idée étant de prioriser l’emploi des citoyens russes face à la concurrence étrangère.
Pour certains observateurs, ces politiques répressives reflètent une montée du nationalisme en Russie, où les étrangers sont souvent perçus comme une menace pour l’identité et la sécurité nationales. Alors que les sanctions occidentales frappent durement l’économie russe, les autorités semblent chercher à détourner l’attention en désignant les migrants comme des boucs émissaires.
En revanche, la réalité économique montre que la Russie a un besoin croissant de main-d'œuvre étrangère, notamment dans les secteurs du bâtiment, de l’agriculture et des services. Cette contradiction entre la rhétorique politique et la nécessité économique crée une tension croissante dans le pays, où les migrants sont à la fois indispensables et indésirables.
Le renforcement de cet arsenal répressif risque d’aggraver cette situation déjà fragile, en instaurant un climat de suspicion et de xénophobie à l’encontre des communautés étrangères. Les défenseurs des droits des migrants appellent à une réforme plus équilibrée, qui tienne compte des contributions économiques des étrangers tout en protégeant leurs droits fondamentaux.
La nouvelle mesure, présentée comme une "nécessité sécuritaire" par les autorités russes, s’inscrit dans une politique de durcissement général visant à restreindre les droits des étrangers. Vladimir Poutine, lors d’un discours récent, a justifié ce renforcement en évoquant la nécessité de préserver "la souveraineté et la sécurité du peuple russe face à des menaces externes".
Ce durcissement a toutefois suscité l’inquiétude des défenseurs des droits humains, qui dénoncent une criminalisation croissante des migrants, déjà victimes de stigmatisation dans la société russe. Les travailleurs immigrés, majoritairement originaires des ex-républiques soviétiques, sont souvent accusés de contribuer à la hausse de la criminalité, un discours que les autorités russes ne manquent pas de relayer.
Outre la double nationalité, le Kremlin a également annoncé des sanctions renforcées pour les employeurs qui embauchent des travailleurs sans papiers. Ces nouvelles règles visent à dissuader l’immigration clandestine, tout en réaffirmant la volonté de la Russie de se concentrer sur la "préférence nationale". L’idée étant de prioriser l’emploi des citoyens russes face à la concurrence étrangère.
Pour certains observateurs, ces politiques répressives reflètent une montée du nationalisme en Russie, où les étrangers sont souvent perçus comme une menace pour l’identité et la sécurité nationales. Alors que les sanctions occidentales frappent durement l’économie russe, les autorités semblent chercher à détourner l’attention en désignant les migrants comme des boucs émissaires.
En revanche, la réalité économique montre que la Russie a un besoin croissant de main-d'œuvre étrangère, notamment dans les secteurs du bâtiment, de l’agriculture et des services. Cette contradiction entre la rhétorique politique et la nécessité économique crée une tension croissante dans le pays, où les migrants sont à la fois indispensables et indésirables.
Le renforcement de cet arsenal répressif risque d’aggraver cette situation déjà fragile, en instaurant un climat de suspicion et de xénophobie à l’encontre des communautés étrangères. Les défenseurs des droits des migrants appellent à une réforme plus équilibrée, qui tienne compte des contributions économiques des étrangers tout en protégeant leurs droits fondamentaux.