Il y a quelques semaines à peine, quand tout tournait rond à Marseille et qu'Igor Tudor était l'homme du meilleur début de saison de l'histoire du club, le technicien croate avait assuré qu'il gardait la tête froide. "Là on est bien, mais la saison est longue. Il faudra être cohérent aussi quand ça ira moins bien, rester sur sa ligne, ses valeurs. C'est un club très chaud, très sensible. Je viens du même genre de ville. Je comprends ces choses", avait assuré le natif de Split. Nous y voilà et l'heure est venue de montrer qu'il a su effectivement garder son sang-froid et les idées claires. Car les résultats actuels en championnat fragiliseraient n'importe quel entraîneur et parce que l'élimination de toute compétition européenne après une défaite rocambolesque (2-1) mardi contre Tottenham a été mal vécue par les joueurs.
Comme pour donner l'image d'un club uni, deux importants dirigeants, le directeur du football Javier Ribalta et le directeur sportif David Friio, y ont assisté, une rareté cette saison. Plus disert que ces dernières semaines, Tudor a pour sa part esquissé un mea culpa en regrettant de ne pas avoir fait jouer Payet "au moins un quart d'heure" contre les Londoniens. De son côté, le N.10 de l'OM a assuré qu'il respectait les choix de son coach et que le groupe était prêt à réagir contre Lyon.
Il le faudrait pour l'OM, qui a deux grands et difficiles rendez-vous contre Lyon et Monaco pour se remettre dans le sens de la marche avant que les championnats ne s'arrêtent pour laisser place à la Coupe du Monde. Mais, avec Lyon, Marseille va retrouver une équipe qui a repris des couleurs depuis l'arrivée de Blanc et qui, surtout, le martyrise régulièrement depuis des années avec un seul succès marseillais lors des 15 derniers matchs de L1 entre les deux équipes. "Lyon c'est toujours particulier. Tant mieux que ça soit ce match-là. C'est pour ça qu'on joue au foot. Les supporters vont être présents et pour eux aussi il y a de la frustration. A nous de les amener avec nous pour que la soirée soit belle et aide à digérer mardi", a conclu Payet.
LODJ avec AFP
"Ca a été un coup très dur. Mais ça fait partie du sport et, dans notre monde, il faut apprendre du passé, sans trop penser au passé. Il faut tourner la page, se concentrer sur les défis à venir, essayer de confirmer les bonnes choses et améliorer ce qu'il y a à améliorer", a déclaré Tudor vendredi. "Je suis surtout déçu pour les joueurs, le club, les tifosi. On n'a pas réussi à leur donner cette grande joie, parce que parfois le foot n'est pas juste", a ajouté le Croate lors d'une conférence de presse où l'OM avait manifestement choisi de montrer qu'il faisait front.
Comme pour donner l'image d'un club uni, deux importants dirigeants, le directeur du football Javier Ribalta et le directeur sportif David Friio, y ont assisté, une rareté cette saison. Plus disert que ces dernières semaines, Tudor a pour sa part esquissé un mea culpa en regrettant de ne pas avoir fait jouer Payet "au moins un quart d'heure" contre les Londoniens. De son côté, le N.10 de l'OM a assuré qu'il respectait les choix de son coach et que le groupe était prêt à réagir contre Lyon.
"On pourrait se dire qu'on est au fond du trou et on qu'on baisse les bras. Mais ça n'est pas le genre de la maison. On veut rester unis, soudés. C'est important de vite rebondir et ça passe par une victoire et un match référence le plus vite possible, espérons dimanche", a déclaré Payet. Alors qu'Alexis Sanchez s'épuise seul en pointe depuis des semaines et que Tudor a reconnu qu'il réfléchissait à ajouter un ou des éléments plus buteurs à son 11 de départ, Payet pourrait avoir une occasion de se relancer face à l'OL.
Il le faudrait pour l'OM, qui a deux grands et difficiles rendez-vous contre Lyon et Monaco pour se remettre dans le sens de la marche avant que les championnats ne s'arrêtent pour laisser place à la Coupe du Monde. Mais, avec Lyon, Marseille va retrouver une équipe qui a repris des couleurs depuis l'arrivée de Blanc et qui, surtout, le martyrise régulièrement depuis des années avec un seul succès marseillais lors des 15 derniers matchs de L1 entre les deux équipes. "Lyon c'est toujours particulier. Tant mieux que ça soit ce match-là. C'est pour ça qu'on joue au foot. Les supporters vont être présents et pour eux aussi il y a de la frustration. A nous de les amener avec nous pour que la soirée soit belle et aide à digérer mardi", a conclu Payet.
LODJ avec AFP