Le milieu offensif marocain du Hellas Vérone suscite de nombreuses convoitises pendant ce mercato hivernal. En effet, plusieurs grands clubs européens, tels que la Lazio Rome, le Stade Rennais et l’Olympique de Marseille, sont intéressés par ses services.

Ce contexte a poussé le quotidien italien La Repubblica à se pencher sur le parcours du jeune Lion de l’Atlas, né le 1er juin 2004 à Aubervilliers, en France. La vie en banlieue parisienne semble avoir profondément marqué Reda Belahyane. Dans une interview, il confie que son principal objectif reste d’aider sa famille : « C’est mon premier but. Je gagne plus que la plupart de mes pairs, mais ce n’est pas encore suffisant pour changer ma vie et celle de mes proches. »

Lors de cet entretien, il évoque également son enfance et sa passion pour le football. Il se rappelle de ses jeux dans la rue, qu’il considère comme une « école extraordinaire ». Même à 9 ans, alors qu’il faisait déjà partie d’une équipe, il retrouvait ses amis pour jouer sur les trottoirs.

Abordant un sujet sensible, il parle également du racisme dans le sport. Avec sagesse, il déclare : « Le racisme ? C’est absurde que de tels incidents se produisent. Le sport devrait avant tout incarner le respect. Nous sommes tous frères, non ? »

Le jeune joueur revient aussi sur son départ de l’OGC Nice pour rejoindre Vérone. Selon lui, les responsables sportifs niçois lui avaient demandé de patienter. « J’aime être patient, mais jouer à Vérone, qui me suivait depuis un certain temps… j’ai tout de suite adhéré au projet. L’entraîneur Zanetti me met en confiance et communique beaucoup avec moi. C’est plus difficile que la Ligue 1, il y a beaucoup de champions ici. Les défier m’aidera à grandir », conclut Belahyane.