Le Maroc fait face à une résurgence de l'inflation en 2024, après plusieurs mois de baisse. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), le taux d'inflation devrait atteindre 1,2 % au troisième trimestre, contre 0,8 % au trimestre précédent. Cette légère augmentation s’explique principalement par la hausse des prix des denrées alimentaires, qui devraient croître de 0,7 %, contrastant avec la baisse de 0,3 % observée durant le deuxième trimestre. Ce retour de l’inflation, bien que modéré, suscite des inquiétudes, notamment pour les ménages à faibles revenus, déjà fragilisés par une conjoncture économique difficile.
En parallèle, les prix des produits non alimentaires continuent de baisser, mais à un rythme plus lent, passant de 1,6 % à 1,4 %. Cette évolution laisse entrevoir une pression inflationniste globalement contenue, mais avec des impacts contrastés selon les secteurs. Les produits alimentaires, indispensables au quotidien, pèsent lourd dans le budget des familles marocaines. La hausse des prix dans ce domaine pourrait exacerber les difficultés économiques, surtout en milieu rural où les revenus sont plus faibles.
Si cette reprise de l’inflation semble pour l’instant maîtrisée, elle rappelle la vulnérabilité du Maroc face aux fluctuations des marchés mondiaux. Les mois à venir seront cruciaux pour éviter que cette hausse ne se transforme en spirale inflationniste.
En parallèle, les prix des produits non alimentaires continuent de baisser, mais à un rythme plus lent, passant de 1,6 % à 1,4 %. Cette évolution laisse entrevoir une pression inflationniste globalement contenue, mais avec des impacts contrastés selon les secteurs. Les produits alimentaires, indispensables au quotidien, pèsent lourd dans le budget des familles marocaines. La hausse des prix dans ce domaine pourrait exacerber les difficultés économiques, surtout en milieu rural où les revenus sont plus faibles.
Si cette reprise de l’inflation semble pour l’instant maîtrisée, elle rappelle la vulnérabilité du Maroc face aux fluctuations des marchés mondiaux. Les mois à venir seront cruciaux pour éviter que cette hausse ne se transforme en spirale inflationniste.