Selon Zuckerberg, l'avenir réside dans des lunettes capables de projeter des hologrammes et d'agir comme des assistants personnels grâce à l'intelligence artificielle. Cette technologie permettrait de se détacher des écrans de smartphones tout en facilitant les interactions sociales.

Cependant, cette idée soulève de nombreuses questions. Loin de renforcer les liens humains, elle semble les médiatiser davantage, réduisant l’importance de la présence physique réelle. Si Zuckerberg reconnaît l'importance d’être "physiquement avec d'autres", ses lunettes créeraient un environnement où la frontière entre le réel et le virtuel s'estompe, éloignant les individus du monde tangible.

Derrière cette réflexion se cache une stratégie commerciale pour promouvoir les nouvelles lunettes de Meta, s'intégrant à l'écosystème technologique de l’entreprise. Bien que Zuckerberg parle de créer des expériences sociales enrichies, sa vision semble surtout axée sur la domination numérique des interactions humaines, avec une déshumanisation progressive des rapports.

En partageant une anecdote personnelle sur sa fille, Zuckerberg montre également une facette plus pragmatique et froide de sa personnalité.

Un jour, ma fille. Nous l'avons emmenée à un concert de Taylor Swift et elle m'a dit : Tu sais, papa, j'aimerais un peu être comme Taylor Swift quand je serai  grande. Je lui ai répondu : Mais tu ne peux pas. Ce n'est pas à ta portée.

 
L’anecdote partagée par Mark Zuckerberg sur sa fille de 7 ans est choquante. Dire à sa fille que devenir la prochaine Taylor Swift n'est pas une option n'est pas la meilleure réponse à une petite fille qui partage ses rêves avec son père. 

Cette interview met en avant la perception de l'avenir du PGD de Meta. il est convaincu que l’avenir devrait  être à 100% technologique, même si cela signifie que nos relations deviennent de plus en plus déshumanisées.