Cela signifie qu’après douze ans d’utilisation, une batterie peut encore conserver plus de 80 % de sa capacité initiale, dépassant ainsi la durée de vie typique d’un véhicule, qui est d’environ quinze ans.

Cette étude met également en lumière des disparités notables entre différents modèles de voitures électriques. Par exemple, une Tesla Model S de 2015, dotée d’un système de gestion thermique avancé, présente une dégradation bien plus faible que celle d’une Nissan Leaf de la même année, qui n’en était pas équipée. Ce constat souligne l'importance de la gestion thermique pour préserver la santé des batteries sur le long terme.



Par ailleurs, l’étude aborde des facteurs influençant la durabilité des batteries. Contrairement à certaines idées reçues, la recharge rapide en courant continu n’a qu’un impact limité sur la dégradation. En revanche, les températures élevées semblent jouer un rôle plus significatif. Cela met en exergue la nécessité d’un bon système de refroidissement, surtout dans les régions chaudes.



Un autre point intéressant est le concept de « buffer » de batterie, qui représente une réserve de capacité non utilisée. Cette flexibilité permet aux fabricants d’optimiser la longévité des batteries même après la vente du véhicule. Ces découvertes devraient rassurer les propriétaires de voitures électriques, leur montrant que leur véhicule pourrait bien durer plus longtemps que prévu, et que les inquiétudes concernant la durée de vie des batteries sont souvent exagérées.