Les sceptiques, qui doutent de l’origine anthropique dudit réchauffement climatique, doivent, aujourd’hui, se rendre à l’évidence. La planète est bel et bien infestée de dirigeants politiques qui se plaisent à jouer aux pompiers pyromanes.

L’Ukraine serait en train de perdre la guerre, et des territoires, face à la Russie ? Il faut, alors, envoyer plus d’armes et de munitions aux Ukrainiens, estiment les leaders politiques occidentaux, jusqu’à ce qu’ils périssent tous sous le feu roulant de l’artillerie russe.
La Chine ne va jamais accepter que Taïwan déclare son indépendance ?

Souffler sur les braises de ce conflit ancien pour le réanimer est l’approche privilégiée par l’establishment étasunien, de manière à ce que les Ukrainiens ne se sentent plus les seuls dindons de la farce.

Comme l’Otan a montré ses limites en Europe orientale, il est temps, considèrent les « stratèges » de Washington, de griller définitivement l’aura de puissance militaire des Etats-Unis dans le Pacifique.

Tout le monde s’est rendu compte que la Chine n’est pas allée plus loin qu’un soutien verbal à la Russie, dans son opération militaire spéciale en Ukraine.

Nancy Pélosi, la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis, s’est juré d’y remédier en allant enflammer les passions belliqueuses de Pékin, avec une visite provocatrice à Taïwan.

Il est d’ailleurs fort probable que le président russe, Vladimir Poutine, adresse une lettre de remerciement à Nancy Pélosi pour avoir attisé la colère de son tiède allié, le président chinois Xi Jinping.

Dans le Sahel, c’est l’armée française qui s’est fait remercier par la junte militaire malienne, pour résultats insatisfaisants dans sa lutte contre les groupes jihadistes.

Les paris sont ouverts sur la capacité des mercenaires russes de Wagner à se battre sous le soleil de plomb et dans la chaleur suffocante de l’infernal désert du Nord du Mali. Leur dernière expérience du genre, dans le désert libyen, n’ayant pas été très concluante.

Vexés de se sentir tenus à l’écart de cet embrasement dans divers partie du globe, les « Verts » allemands ont décidé d’apporter leur contribution au réchauffement climatique, en remettant en marche leurs centrales à charbon.

L’humanité en est arrivée à espérer une brève période de « glaciation » de ses élites dirigeantes, ne serait-ce que le temps de « refroidir » les prix sur les marchés.