Par Najat Alabli
C’était magique ce que je ressentais. En partant à la rencontre de l’enfant que j’étais, je m’offre la chance de renouer avec le bonheur que me procuraient ces moments ; je vis, alors, l’enthousiasme dans l’enthousiasme : des émotions agréables viennent agrémenter mon quotidien.
Malgré tout le bonheur et l’émerveillement que me procure la connexion avec mon enfance, ça ne m’empêche pas de me demander pourquoi se détache-t-on de son enthousiasme au fur et à mesure qu’on grandit.
L’effet de l’enthousiasme
L’enthousiasme éveille nos sens et nous procure une énergie positive qui se traduit au niveau de notre corps et de notre esprit par une grande vivacité. L’enthousiasme nous donne l’impression que nous possédons un grand pouvoir qui agit non seulement sur nous, mais aussi sue les personnes qui nous entourent, et comment ne pas avoir cette impression alors que l’enthousiasme selon les Grecs est ce Dieu intérieur : donc, forcément nos sens, notre corps et tout en nous obéit à l’enthousiasme.
L’école ternit l’enthousiasme
L’émerveillement, la joie et l’intérêt sont le propre de l’enfant. Cet enthousiasme rencontre son premier obstacle à l’école. En effet, cette institution bride l’enthousiasme de l’enfant avec des contenus et des apprentissages que l’enfant acquière la plupart du temps, mais sans les interroger car le temps fait défaut. La transmission est stérile et ne supporte aucune concertation ; l’enfant, alors, se perd dans ce système et perd petit à petit sa capacité de s’émerveiller, d’exprimer ses doutes et ses désaccords pour rentrer enfin dans le moule, des conditionnements vont réguler sa vie.
L’école est le lieu des paradoxes, l’on demande à l’enfant d’être enthousiaste et on lui reproche son énergie débordante, une géométrie variable qui amène l’enfant à se démotiver et à renoncer à son enthousiasme.
L’école est la société en miniature, les premières discriminations surviennent dans cet espace, en dehors de classer les enfants en brillants et paresseux, une classification se fait à la base de quelques caractères comme la timidité, la violence, la peur, la gentillesse ; et au sein de la même classe, on peut trouver une multitude d’étiquettes. De cet engrenage, les enfants sortent avec des séquelles qu’ils continueront à trainer avec eux, et en cours de route, ils en ramasseront d’autres, peut-être plus nocives : la société n’est pas très clémente au final.
Qu’apporte l’enthousiasme à l’apprentissage ?
L’enthousiasme est un état d’esprit qui permet d’appréhender la vie avec une énergie positive. Cet état d’esprit projette l’élève dans la réussite avant même d’arriver à la performance. Je dirai plus : l’enthousiasme est la moitié de la réussite, à condition qu’il puisse déclencher la motivation qui aboutit à la compétence.
Malgré tout le bonheur et l’émerveillement que me procure la connexion avec mon enfance, ça ne m’empêche pas de me demander pourquoi se détache-t-on de son enthousiasme au fur et à mesure qu’on grandit.
L’effet de l’enthousiasme
L’enthousiasme éveille nos sens et nous procure une énergie positive qui se traduit au niveau de notre corps et de notre esprit par une grande vivacité. L’enthousiasme nous donne l’impression que nous possédons un grand pouvoir qui agit non seulement sur nous, mais aussi sue les personnes qui nous entourent, et comment ne pas avoir cette impression alors que l’enthousiasme selon les Grecs est ce Dieu intérieur : donc, forcément nos sens, notre corps et tout en nous obéit à l’enthousiasme.
L’école ternit l’enthousiasme
L’émerveillement, la joie et l’intérêt sont le propre de l’enfant. Cet enthousiasme rencontre son premier obstacle à l’école. En effet, cette institution bride l’enthousiasme de l’enfant avec des contenus et des apprentissages que l’enfant acquière la plupart du temps, mais sans les interroger car le temps fait défaut. La transmission est stérile et ne supporte aucune concertation ; l’enfant, alors, se perd dans ce système et perd petit à petit sa capacité de s’émerveiller, d’exprimer ses doutes et ses désaccords pour rentrer enfin dans le moule, des conditionnements vont réguler sa vie.
L’école est le lieu des paradoxes, l’on demande à l’enfant d’être enthousiaste et on lui reproche son énergie débordante, une géométrie variable qui amène l’enfant à se démotiver et à renoncer à son enthousiasme.
L’école est la société en miniature, les premières discriminations surviennent dans cet espace, en dehors de classer les enfants en brillants et paresseux, une classification se fait à la base de quelques caractères comme la timidité, la violence, la peur, la gentillesse ; et au sein de la même classe, on peut trouver une multitude d’étiquettes. De cet engrenage, les enfants sortent avec des séquelles qu’ils continueront à trainer avec eux, et en cours de route, ils en ramasseront d’autres, peut-être plus nocives : la société n’est pas très clémente au final.
Qu’apporte l’enthousiasme à l’apprentissage ?
L’enthousiasme est un état d’esprit qui permet d’appréhender la vie avec une énergie positive. Cet état d’esprit projette l’élève dans la réussite avant même d’arriver à la performance. Je dirai plus : l’enthousiasme est la moitié de la réussite, à condition qu’il puisse déclencher la motivation qui aboutit à la compétence.
« Quand on peut aller au bout de son enthousiasme, quand on peut approfondir son enthousiasme de manière infinie, Il y a un effet secondaire de l’enthousiasme : c’est la compétence » André STERN
Donc, oui, l’enthousiasme est un facteur de la réussite s’il est marié à la motivation et s’il n’est pas étouffé par l’environnement. En effet, l’environnement joue un rôle important dans la conservation ou la destruction de l’enthousiasme et donc de la réussite. Presque tous les enfants rentrent la première fois à l’école avec beaucoup de détermination à apprendre et à réussir, ils montrent beaucoup d’engagement dans les activités effectuées.
Cet engagement, dont les composantes sont l’engagement émotif, l’engagement comportemental et l’engagement cognitif, ne se suffit pas à lui-même ; allié à la persévérance, il conduit à la réussite. Mais la réussite n’est pas au rendez-vous pour tous les élèves, pourquoi, alors ? Quand la motivation est altérée ou fait défaut, l’engagement s’en ressent fortement : l’une ou l’autre de ses composantes est touchée ; dans les pires des cas, on assiste à un désengagement total, et là les trois composantes de l’engagement sont déstabilisées ce qui aboutit au décrochage scolaire.
Cultiver l’enthousiasme
L ’enthousiasme peut aboutir ou non à la réussite ; en adoptant l’enthousiasme, on aura parcouru la moitié du chemin vers la réussite, le levier principal de cette partie du voyage c’est le rêve. Rêver c’est avoir des ambitions, c’est oser se dépasser, c’est tout simplement donner du sens à sa vie. Le reste du chemin, vers la réussite nécessite beaucoup d’engagement et de persévérance. Les difficultés rencontrées ne doivent pas étouffer les ambitions, bien au contraire, elles doivent être une raison pour ne pas s’arrêter au milieu du chemin. Les expressions telles que « A quoi bon ? » et « ça ne sert à rien d’essayer », doivent être bannies du langage de nos enfants ; éduquons-les à s’émerveiller pour les plus petites réalisations, à recommencer quand ils échouent et à avoir de la ténacité.
Nous devons comprendre que la réussite n’est pas l’apanage des enfants qui ont un quotient intellectuel élevé, tous les enfants peuvent réussir à condition qu’ils s’accrochent à leurs rêves et se donnent les moyens pour y arriver.
En tant que parents, nous devons cesser d’étouffer leur enthousiasme par nos injonctions, nous devons élargir leur champ d’expérimentation et les guider dans ce sens. Déjà, l’enfant vient au monde avec cette faculté de jouer, il dispose d’un outil puissant qui peut lui ouvrir des perspectives d’apprentissage énormes. Il revient, donc, aux parents de laisser l’enfant découvrir le monde qui l’entoure avec tout l’enthousiasme qui l’anime.
Si l’enfant s’enthousiaste 60 fois par jour, l’adulte, lui, ne s’enthousiaste que 2 à 3 fois par an.
Si l’adulte puise ses ressources d’enthousiasme dans son enfance, il faut faire en sorte que l’enfant continue à s’enthousiasmer.
Si l’enfant s’enthousiaste pour un papillon aux couleurs vives, c’est qu’il n’a pas besoin de grand-chose pour en arriver là. L’enfant a besoin de parler, de s’exprimer, il a besoin d’avoir les yeux qui brillent en permanence…
Il a besoin d’être un enfant et seulement un enfant.
Rédigé par Najat Alabli sur Coaching News