Par Anwar Salah CHERKI
Un monde imaginaire où l'enfance reste figée,
Mais ici, Peter Pan n'est pas un seul gamin,
C'est un pays entier qui refuse de grandir enfin.
HAJRA, un nom qu'on murmure à l'ombre des drapeaux,
Vaste pays, jouxtant un empire chérifien,
Mais au fond, un enfant qui, devant le miroir,
Refuse de voir la maturité dans le regard.
BASMA, le voisin, une contrée sage et Paisible, respecté pour sa sérénité,
Mais HAJRA le jalouse, HAJRA le convoite,
Il voit dans sa paix un défi à sa bravoure maladroite.
HAJRA, Peter Pan des temps modernes,
Fuyant la réalité, terrifié par le terme,
Préfère l'illusion, le récit glorieux,
Incapable de voir que tout ça, c'est creux.
Comme un gosse capricieux, il refuse de jouer,
Les règles de la vie, il préfère les dédaigner,
Cherchant la grandeur dans des récits fanés,
Mais son cœur immature est prisonnier du passé.
BASMA tend la main, cherche à apaiser,
Mais HAJRA s'entête, se noie dans son orgueil blessé,
Il ne peut voir la force dans la paix, dans le respect,
Et persiste dans l'arrogance, envieux et désemparé.
HAJRA, Peter Pan des temps modernes,
Fuyant la réalité, terrifié par le terme,
Préfère l'illusion, le récit glorieux,
Incapable de voir que tout ça, c'est creux.
Le monde observe, inquiet, cet enfant déchainé,
Un faux adulte qui refuse de mûrir,
Face à la peur d’être insignifiant, il choisit la guerre,
Destruction et chaos, voilà sa seule prière.
HAJRA, ce n'est qu'un Peter Pan en cavale,
Terrifié par la vie, par la force morale,
Il se cache derrière des murs de violence,
Refusant d'affronter sa propre insouciance.
Ce poème tragique, il nous laisse en suspens,
Un enfant-roi devenu tyran, un géant sans panache,
Le syndrome de Peter Pan, quand il prend la forme d'une nation,
Peut transformer l'innocence en pure destruction.
HAJRA, Peter Pan des temps modernes,
Fuyant la réalité, terrifié par le terme,
Préfère l'illusion, le récit glorieux,
Incapable de voir que tout ça, c'est creux.
* HAJRA, l'archaïque pays, Peter Pan des temps modernes, se reconnaîtra