Cette initiative, bien que controversée, est motivée par la nécessité de défendre la filière automobile européenne et ses 14 millions d'emplois. Les autorités européennes pointent du doigt les subventions massives accordées par le gouvernement chinois à ses fabricants, ce qui leur permet de vendre des véhicules à des prix bien inférieurs à ceux des concurrents européens. La décision a suscité des réactions mitigées, notamment de la part de l'Allemagne, qui craint que ces mesures ne nuisent à ses propres intérêts économiques.

L'entrée en vigueur de cette surtaxe, prévue pour le lendemain de sa publication au Journal officiel de l'UE, marque un tournant dans la stratégie commerciale de l'Europe. Elle reflète une volonté de rétablir des conditions de concurrence équitables et d'encourager les investissements dans l'innovation au sein de l'industrie automobile européenne. Alors que les tensions commerciales s'intensifient, cette mesure pourrait également avoir des répercussions sur les consommateurs, qui pourraient voir les prix des véhicules électriques augmenter.