Une opportunité stratégique pour l’Afrique
L’Afrique ambitionne de jouer un rôle central dans l’économie mondiale de l’intelligence artificielle (IA). Dans cette optique, Smart Africa, qui regroupe 40 pays africains, dont le Maroc, a annoncé la création du Conseil africain de l’IA lors du Forum africain de la cybersécurité, tenu du 3 au 5 février 2025 à Rabat. Cette initiative vise à faire du continent un acteur clé du développement et de l’innovation en IA, tout en répondant aux défis liés à la transformation numérique.
Avec la population la plus jeune et en plus forte croissance au monde, l’Afrique possède un atout de taille pour tirer parti des avancées technologiques. L’IA représente une opportunité unique pour façonner les métiers de demain et renforcer la compétitivité économique du continent. Selon Smart Africa, le développement de cette technologie pourrait permettre d’accélérer la numérisation des services et d’apporter des solutions adaptées aux réalités africaines.
Le Conseil africain de l’IA réunira des représentants gouvernementaux, des acteurs du secteur privé, des experts universitaires et de la société civile. Son objectif est de coordonner et amplifier les efforts nationaux et continentaux en matière d’IA, en encourageant l’innovation et en mettant en place des cadres réglementaires éthiques et inclusifs.
Lors de l’annonce de ce projet, Lacina Koné, président de Smart Africa, a souligné l’importance de cette initiative :
De son côté, Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, a insisté sur les piliers fondamentaux du projet : l’infrastructure numérique, la formation des talents, l’accès aux données et le financement de projets IA d’envergure.
Le Conseil africain de l’IA sera officiellement lancé lors du Global AI Summit of Africa, qui se tiendra les 4 et 5 avril 2025 à Kigali, sous l’égide du Centre pour la quatrième révolution industrielle (C4IR) du Rwanda et en partenariat avec le Forum économique mondial.
D’ici là, plusieurs sessions consultatives seront organisées en marge des événements internationaux majeurs tels que le Sommet d’Action sur l’IA à Paris (10-11 février) et le Mobile World Congress de Barcelone (3-6 mars). Smart Africa, en collaboration avec Qhala et le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP), développera une stratégie opérationnelle et un cadre de gouvernance de l’IA pour structurer ce nouvel organisme.
Le financement du Conseil africain de l’IA est déjà assuré grâce à un fonds de démarrage de la Fondation Gates, destiné à soutenir l’élaboration de sa stratégie. Qhala travaille notamment sur un indice de préparation des talents en IA, ainsi que sur la mise en place du Centre panafricain de recherche sur l’IA, qui jouera un rôle clé dans l’évolution de l’écosystème IA en Afrique.
De son côté, le CEIP développera des outils de suivi des politiques technologiques en Afrique, afin de favoriser une harmonisation des réglementations et une meilleure exploitation des données locales.
Avec cette initiative, l’Afrique franchit un cap décisif dans la course à l’intelligence artificielle. En structurant son propre cadre de gouvernance et en misant sur l’innovation locale, le continent pourrait rapidement devenir un pôle de référence dans l’IA mondiale, contribuant ainsi à une transformation numérique durable et inclusive.
Avec la population la plus jeune et en plus forte croissance au monde, l’Afrique possède un atout de taille pour tirer parti des avancées technologiques. L’IA représente une opportunité unique pour façonner les métiers de demain et renforcer la compétitivité économique du continent. Selon Smart Africa, le développement de cette technologie pourrait permettre d’accélérer la numérisation des services et d’apporter des solutions adaptées aux réalités africaines.
Le Conseil africain de l’IA réunira des représentants gouvernementaux, des acteurs du secteur privé, des experts universitaires et de la société civile. Son objectif est de coordonner et amplifier les efforts nationaux et continentaux en matière d’IA, en encourageant l’innovation et en mettant en place des cadres réglementaires éthiques et inclusifs.
Lors de l’annonce de ce projet, Lacina Koné, président de Smart Africa, a souligné l’importance de cette initiative :
« La création du Conseil africain de l’IA marque une étape décisive pour positionner l’Afrique dans l’économie mondiale. L’IA n’est pas seulement une technologie, c’est un moteur de prospérité numérique qui, avec une gouvernance éthique, peut profiter à l’ensemble de la population africaine. »
De son côté, Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, a insisté sur les piliers fondamentaux du projet : l’infrastructure numérique, la formation des talents, l’accès aux données et le financement de projets IA d’envergure.
Le Conseil africain de l’IA sera officiellement lancé lors du Global AI Summit of Africa, qui se tiendra les 4 et 5 avril 2025 à Kigali, sous l’égide du Centre pour la quatrième révolution industrielle (C4IR) du Rwanda et en partenariat avec le Forum économique mondial.
D’ici là, plusieurs sessions consultatives seront organisées en marge des événements internationaux majeurs tels que le Sommet d’Action sur l’IA à Paris (10-11 février) et le Mobile World Congress de Barcelone (3-6 mars). Smart Africa, en collaboration avec Qhala et le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP), développera une stratégie opérationnelle et un cadre de gouvernance de l’IA pour structurer ce nouvel organisme.
Le financement du Conseil africain de l’IA est déjà assuré grâce à un fonds de démarrage de la Fondation Gates, destiné à soutenir l’élaboration de sa stratégie. Qhala travaille notamment sur un indice de préparation des talents en IA, ainsi que sur la mise en place du Centre panafricain de recherche sur l’IA, qui jouera un rôle clé dans l’évolution de l’écosystème IA en Afrique.
De son côté, le CEIP développera des outils de suivi des politiques technologiques en Afrique, afin de favoriser une harmonisation des réglementations et une meilleure exploitation des données locales.
Avec cette initiative, l’Afrique franchit un cap décisif dans la course à l’intelligence artificielle. En structurant son propre cadre de gouvernance et en misant sur l’innovation locale, le continent pourrait rapidement devenir un pôle de référence dans l’IA mondiale, contribuant ainsi à une transformation numérique durable et inclusive.