Le Grand Roman américain « true crime » de David Grann paru en 2017 est adapté en film. Le scénario coécrit par Eric Roth et Scorsese aborde une authentique tragédie : celle d'une série de morts suspectes non résolues survenues dans les années 1920 au sein de la communauté amérindienne des Osages, en Oklahoma, et c'est Leonardo DiCaprio et Lily Gladstone qui se chargent de l'enquête.
Le titre, qu'on peut traduire par Tueurs de la Fleur de lune, provient d'une expression employée en 2009 par Elise Paschen, poétesse osage désignant ainsi des espèces de fleurs invasives qui, chaque mois de mai pendant les grandes lunes, recouvrent les prairies au détriment des violettes et bleuets de taille plus petite. La métaphore poétique s'applique à la façon dont l'homme blanc a étranglé la culture indienne et s'est approprié les terres des natifs au fil de la conquête de l'Ouest.
Dans ce long-métrage de Martin Scorsese, présenté samedi sur la Croisette, l'acteur Robert De Niro de 79 ans joue William Hale, surnommé "King", un homme d'affaires avide d'or noir qui ourdit une terrible machination pour spolier des revenus de leur pétrole une communauté amérindienne de l'Oklahoma, les Osage, dans les années 1920.
Violence sourde, règlements de compte et trahisons: Killers of the Flower Moon, présenté en avant-première mondiale sur la Croisette, transpose l'univers des plus grands films de Martin Scorsese sur les terres poussiéreuses de cette communauté amérindienne au début du XXe siècle.
Avec sa réalisation fastueuse, à la hauteur du budget pharaonique de 200 millions d'euros, et ses images léchées, cette fresque prend son temps (3h26) pour souligner les dynamiques coloniales et racistes qui ont perduré aux États-Unis au XXe siècle.
Le titre, qu'on peut traduire par Tueurs de la Fleur de lune, provient d'une expression employée en 2009 par Elise Paschen, poétesse osage désignant ainsi des espèces de fleurs invasives qui, chaque mois de mai pendant les grandes lunes, recouvrent les prairies au détriment des violettes et bleuets de taille plus petite. La métaphore poétique s'applique à la façon dont l'homme blanc a étranglé la culture indienne et s'est approprié les terres des natifs au fil de la conquête de l'Ouest.
Dans ce long-métrage de Martin Scorsese, présenté samedi sur la Croisette, l'acteur Robert De Niro de 79 ans joue William Hale, surnommé "King", un homme d'affaires avide d'or noir qui ourdit une terrible machination pour spolier des revenus de leur pétrole une communauté amérindienne de l'Oklahoma, les Osage, dans les années 1920.
Violence sourde, règlements de compte et trahisons: Killers of the Flower Moon, présenté en avant-première mondiale sur la Croisette, transpose l'univers des plus grands films de Martin Scorsese sur les terres poussiéreuses de cette communauté amérindienne au début du XXe siècle.
Avec sa réalisation fastueuse, à la hauteur du budget pharaonique de 200 millions d'euros, et ses images léchées, cette fresque prend son temps (3h26) pour souligner les dynamiques coloniales et racistes qui ont perduré aux États-Unis au XXe siècle.