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Jusqu’où peut aller Benkirane (4.97 Mo)
On dirait, à coups de sorties répétitives, à fréquence réduite, sur des sujets houleux qui s’éprennent aisément de l’oreille de masse, que Benkirane, serait sur le qui-vive, à l’affut de ce qui fait objet de tapage pour tâter sa popularité, honorer son doigté de galvaniser la foule, surtout de toucher les siens, les acquérir à sa personne, car il serait hasardeux que de parler de cause.
C’est à se demander, dit-on, si ses rebonds, sur des sujets qui font l’affiche, ne seraient qu’accessoire, si la raison première ne serait autre, et c’est là son droit, que de rappeler à lui, à une nostalgie qui a fait son temps, ses fidèles, les rappeler au nord de sa personne, élargir son aura, plutôt qu’ électorat, à d’autres, qui regrettent le temps des boutades, du verbe qui dérape, d’une sortie de trop, enfin, d’un être, loin d’être effacé, peut-être même, un être qui pêche par un trop de présence.
Peut-être regrette-t-il le temps du show, car, à coup sûr, était-il dans son élément. Sans doute est-il fait pour la chose politique, dans le sens courant, qui prêche la connotation mauvaise, où la politique est plutôt vendue en tant que devanture, étalée pour le plaisir des sens, que le contenu, que la cuisine intérieure, que ce qui est servi sur table comme résultat des courses, pèse moins sur la balance populaire que tout l’utile.
Que le superflu, peut-être, quoique le mot soit de trop, mais disons que le parallèle, eu égard des résultats escomptés pour la marche d’un pays, ne fait qu’enfoncer la forme dans un piètre échelon, contrairement au fond.
Mais passons, cela n’est en rien le sujet, encore moins, et loin de nous cette idée, que ce parallèle hasardeux soit un constat tiré au chaud pour sonder la carrière politique de notre concerné.
Mais ne nous cachons pas derrière nos petites humeurs, notre concerné séduit toujours, et les retombées de ses prises de bec ou de positions retentissent fort et dans son clan et dans l’opinion publique.
Nous pouvons seconder notre vue d’esprit de par sa dernière sortie, et le mot en vaut deux de par son gel d’adhésion tombé comme un couperet, une sortie plus tranchée, plus théâtrale ? que ses précédentes, un pas de trop, qui danse ailleurs que sur cet échiquier commun qu’est le parti d’une lampe qui vacille ?
Un parti secoué, clivé, mis à l’épreuve de par des conjonctures comme tombées du ciel, avec lesquelles il avait grand mal à composer, source de fâcheries et de tiraillements internes comme la reprise des relations avec Israël, et là, la légalisation de l’usage du cannabis à des fins autres que récréatifs.
Un parti, qui, dit-on, aurait troqué ses valeurs, celles-là même qui auraient fait son image de marque, contre le pouvoir. D’aucuns diraient que l’image du parti serait rognée, entachée, discréditée, que pour sauver non pas la barque, mais la face, certains auraient jugé bon de couper ce cordon ombilical avec ce qu’est devenu le parti.
Le mot « amoindri », « faux-jeton », et autre reviennent dans leurs expressions pour dire de la décadence qu’aurait connu ce dernier. Que le chacun pour soi, Dieu pour tous, serait devenu monnaie courante à l’approche des échéances électorales, que tenter le tout pour le tout ne serait peut-être pas assez comme volonté pour se redorer le blason, pour se racheter auprès des siens, que quand il y a clivage, il faut choisir son camp, que la loi des nombres a fait ses preuves, qu’à moi seul je vaux un parti, que j’en suis l’allégorie même, qu’après moi le déluge ? que la politique prime sur ce qu’est jugé être « peu de choses »
Hicham Aboumerrouane
Mais ne nous cachons pas derrière nos petites humeurs, notre concerné séduit toujours, et les retombées de ses prises de bec ou de positions retentissent fort et dans son clan et dans l’opinion publique.
Nous pouvons seconder notre vue d’esprit de par sa dernière sortie, et le mot en vaut deux de par son gel d’adhésion tombé comme un couperet, une sortie plus tranchée, plus théâtrale ? que ses précédentes, un pas de trop, qui danse ailleurs que sur cet échiquier commun qu’est le parti d’une lampe qui vacille ?
Un parti secoué, clivé, mis à l’épreuve de par des conjonctures comme tombées du ciel, avec lesquelles il avait grand mal à composer, source de fâcheries et de tiraillements internes comme la reprise des relations avec Israël, et là, la légalisation de l’usage du cannabis à des fins autres que récréatifs.
Un parti, qui, dit-on, aurait troqué ses valeurs, celles-là même qui auraient fait son image de marque, contre le pouvoir. D’aucuns diraient que l’image du parti serait rognée, entachée, discréditée, que pour sauver non pas la barque, mais la face, certains auraient jugé bon de couper ce cordon ombilical avec ce qu’est devenu le parti.
Le mot « amoindri », « faux-jeton », et autre reviennent dans leurs expressions pour dire de la décadence qu’aurait connu ce dernier. Que le chacun pour soi, Dieu pour tous, serait devenu monnaie courante à l’approche des échéances électorales, que tenter le tout pour le tout ne serait peut-être pas assez comme volonté pour se redorer le blason, pour se racheter auprès des siens, que quand il y a clivage, il faut choisir son camp, que la loi des nombres a fait ses preuves, qu’à moi seul je vaux un parti, que j’en suis l’allégorie même, qu’après moi le déluge ? que la politique prime sur ce qu’est jugé être « peu de choses »
Hicham Aboumerrouane