Le dernier rapport du Policy Center for the New South met en lumière un bilan mitigé concernant les réformes de la formation professionnelle au Maroc. Bien que plusieurs initiatives aient été lancées pour adapter les formations aux besoins du marché du travail, le système reste fragmenté, avec de nombreux acteurs impliqués mais peu de coordination. Ce manque de centralisation freine l’efficacité des réformes et empêche une véritable adéquation entre les compétences des jeunes et les attentes des employeurs.

Ce rapport met la pression sur les décideurs pour accélérer la mise en œuvre des réformes promises. Économiquement, une formation professionnelle plus efficace permettrait de réduire le chômage, en particulier chez les jeunes, tout en répondant aux besoins des entreprises. Socialement, cela pourrait réduire les inégalités en matière d'accès à des formations de qualité, contribuant ainsi à une meilleure insertion professionnelle.

Des pays comme le Danemark ont réussi à centraliser leurs systèmes de formation, en impliquant les partenaires sociaux dans la conception des programmes. Le Maroc pourrait s'inspirer de ces modèles pour améliorer son propre système. À court terme, une meilleure coordination des acteurs serait nécessaire. À long terme, cela pourrait permettre une meilleure adéquation entre l’offre de formation et la demande du marché.