Par Adnane Benchakroun
Où l'homme, tel un jour, traverse ses heures.
L'aurore en son berceau d'or et de merveilles,
Éveille en son cœur des espoirs de bonheur.
Le chant des oiseaux, doux réveil de l'âme,
Apporte à mon esprit un souffle d'optimisme.
La jeunesse du jour, en mon cœur, prend la flamme,
Et dans l'or du matin, je puise mon dynamisme.
Le petit déjeuner, festin de rois sereins,
Ouvre un monde de rêves, de promesses infinies.
Dans l'éclat du matin, je me sens souverain,
Prêt à conquérir la vie, ses défis, ses envies.
Mais voilà que midi, de son sceptre ardent,
Réchauffe mes doutes, mes craintes, mes tourments.
Le soleil en son zénith, de feu et de diamant,
Éveille en mon esprit un trouble questionnement.
Le déjeuner, alors, n'est plus qu'un repas sage,
Où le doute s'invite, où la raison engage.
Je pèse le pour, le contre, dans un doux voyage,
Cherchant dans le réel, la vérité, le courage.
La nuit, en son manteau, apporte le pessimisme,
Les ténèbres enlacent mes rêves, mes idéaux.
Le dîner, méditation sur nos propres abîsmes,
Révèle un monde obscur, complexe, et si haut.
Mais même dans la nuit, l'espoir reste vivant,
Car après le repas, le sommeil nous attend.
Dans le monde des rêves, je suis libre, flottant,
Voyant un Maroc neuf, prometteur, éclatant.
Je rêve de jeunes forts, d'avenir radieux,
De femmes indépendantes, de villes en essor.
Dans ce songe, je vois un pays merveilleux,
Un Maroc renaissant, ouvrant ses trésors.
Malgré mes maux, mes peines, et mes trois visages,
Je rêve encore, espoir vibrant dans mon cœur.
Car tant que je rêve, je surmonte les orages,
Et dans l'espérance, je trouve ma valeur.
La vie est un cadeau, une éternelle quête,
Voir au-delà des ombres, croire en un lendemain.
Dans les ténèbres, garder l'âme en fête,
C'est la maladie dont je ne guérirai point.