Dans le silence de ma chambre, je médite,
Sur les questions du monde, mon esprit s'agite.
Quand on me sollicite, je réponds avec envie,
D'un cœur ouvert, sans jamais aucune perfidie.

Mais si le savoir me manque, je l'avoue sans fard,
Sans arrière-pensée, sans un regard hagard.
Je garde pour moi certaines pensées profondes,
De peur de blesser, ou de lier des ondes.

Car souvent, l'auditeur désire autre chose,
Une réponse façonnée, une douce prose.
"Il ne s'agit pas de ce que je voulais entendre",
Disent-ils, le cœur lourd, sans rien comprendre.

Ils devraient, de leurs questions, être les auteurs,
Et de leurs réponses, les seuls créateurs.
Mon "oui, mais" en certains trouve peu de grâce,
Dans leurs yeux, je vois leur mécontentement qui passe.

Je l'avoue, mes réponses ne sont jamais simples,
Elles ne sont ni noires, ni blanches, mais multiples.
Avant de parler, je prends le temps de penser,
De tout contexte, mon esprit aime s'entourer.

Je pèse mes mots, j'arbitre avec sagesse,
Selon le savoir que la vie m'a laissé.
Jamais je ne réponds par un simple oui ou non,
Dans la nuance, je trouve ma véritable maison.

Peut-être suis-je atteint de suranalyse,
Une maladie qui dans l'ombre s'immisce.
Chronique condition, sans remède connu,
Les neurologues cherchent, mais restent éperdus.

Dans ce monde où l'on cherche des réponses claires,
Je navigue, perdu, dans un océan de mystères.
Avec prudence, je choisis chaque mot,
Espérant apporter un peu de repos.

Mais la vérité, c'est que je cherche moi-même,
Dans ce labyrinthe, un chemin qui m'emmène.
Vers une clarté, une compréhension,
Où mes réponses trouveraient leur raison.

Je suis un voyageur dans le royaume du doute,
Où chaque question une nouvelle route.
M'ouvre, m'invite à explorer plus loin,
Dans l'espoir qu'un jour, je trouve mon chemin.

Ainsi, je continue, avec humilité,
À répondre, à chercher, à aimer la vérité.
Dans le style d'un senior, je vous ai conté,
Mon cœur, mes pensées, dans ces vers éthérés.