Désormais, les demandeurs de visas pour l’Italie, qu’il s’agisse de visas de court séjour (Schengen) ou de long séjour pour des motifs tels que le travail, les études ou le regroupement familial, devront fournir leurs données biométriques.
 
Ces informations incluent principalement les empreintes digitales et sont collectées lors d’un rendez-vous obligatoire fixé par le consulat italien.
 
Les autorités expliquent que cette nouvelle procédure a pour objectif principal de vérifier l’identité des demandeurs et de garantir l’exactitude des données transmises.
 
En outre, elle permet de renforcer les mécanismes de sécurité tout en luttant contre la fraude et la falsification dans le processus d’octroi des visas.

Les demandeurs ayant déjà soumis leurs empreintes digitales au cours des cinq dernières années seront exemptés de cette obligation.
 
Cela s’applique à ceux ayant obtenu un visa italien ou un visa Schengen délivré par l’Italie, car leurs données sont conservées dans une base sécurisée.
 
Pour les nouveaux demandeurs ou ceux dont les données biométriques ne sont plus valides, le respect de cette procédure est impératif.
 
Cette réglementation s’inscrit dans un cadre européen plus large visant à harmoniser les pratiques de collecte de données biométriques pour les visas dans l’espace Schengen.

L’instauration de cette mesure reflète la volonté des autorités italiennes de s’aligner sur des standards internationaux pour la gestion des visas.
 
La collecte d’empreintes digitales offre une méthode fiable pour s’assurer que les documents délivrés ne soient pas utilisés par des tiers ou falsifiés.
 
Cette démarche s’inscrit également dans une logique de modernisation des systèmes d’immigration, où la technologie joue un rôle central.
 
En garantissant l’authenticité des informations, les autorités souhaitent accélérer le traitement des demandes tout en augmentant la confiance dans leurs systèmes.