Par Dr Anwar Cherkaoui
Ce pouvoir discrétionnaire, inscrit dans les lois et les pratiques sociales de l’époque, traduisait une domination patriarcale qui réduisait les femmes à un état de dépendance permanente.
Toute contestation de l’ordre établi ou refus de se conformer au rôle traditionnel dévolu aux épouses pouvait conduire à une psychiatrisation abusive.
Dans de nombreuses sociétés, la femme n’avait aucun contrôle sur sa propre santé mentale.
Elle ne pouvait consulter un psychiatre ou accéder à un traitement sans le consentement de son mari ou d’un tuteur masculin.
Ce droit marital renforçait un système dans lequel les femmes étaient perçues comme des mineures incapables de prendre des décisions éclairées.
Le contrôle allait jusqu’à permettre à certains hommes d’utiliser la psychiatrie comme un outil pour réduire au silence des épouses jugées rebelles, sous couvert de diagnostics tels que l’hystérie, une condition souvent attribuée à la biologie féminine et teintée de stéréotypes sexistes.
Ces abus avaient des conséquences dramatiques.
Toute contestation de l’ordre établi ou refus de se conformer au rôle traditionnel dévolu aux épouses pouvait conduire à une psychiatrisation abusive.
Dans de nombreuses sociétés, la femme n’avait aucun contrôle sur sa propre santé mentale.
Elle ne pouvait consulter un psychiatre ou accéder à un traitement sans le consentement de son mari ou d’un tuteur masculin.
Ce droit marital renforçait un système dans lequel les femmes étaient perçues comme des mineures incapables de prendre des décisions éclairées.
Le contrôle allait jusqu’à permettre à certains hommes d’utiliser la psychiatrie comme un outil pour réduire au silence des épouses jugées rebelles, sous couvert de diagnostics tels que l’hystérie, une condition souvent attribuée à la biologie féminine et teintée de stéréotypes sexistes.
Ces abus avaient des conséquences dramatiques.
L’accès aux soins était largement compromis pour celles dont les troubles étaient minimisés ou ignorés par leurs maris.
À l’inverse, de nombreuses femmes étaient internées arbitrairement, parfois simplement parce qu’elles refusaient de se soumettre à des normes sociales oppressives.
La stigmatisation des troubles mentaux, alors considérés comme une faiblesse spécifiquement féminine, renforçait l’isolement de ces patientes et décourageait celles qui auraient pu chercher de l’aide.
Au XXe siècle, les luttes féministes ont permis de remettre en question ces pratiques.
Des réformes législatives ont été introduites pour garantir aux femmes le droit de prendre des décisions médicales sans autorisation masculine, et la psychiatrie a progressivement adopté une approche plus scientifique, débarrassée de ses biais genrés.
Cependant, cette sombre période de l’histoire médicale rappelle que la médecine, comme toute institution humaine, peut être un instrument de domination si elle n’est pas ancrée dans l’égalité et le respect des droits humains.
Si des progrès indéniables ont été réalisés, des inégalités persistent dans certaines régions du monde, où les femmes continuent de faire face à des obstacles juridiques, sociaux et culturels.
La lutte pour une médecine véritablement égalitaire reste un impératif.
La dignité et l’autonomie de chaque individu, indépendamment de son sexe, doivent être des valeurs fondamentales dans l’accès aux soins.
À l’inverse, de nombreuses femmes étaient internées arbitrairement, parfois simplement parce qu’elles refusaient de se soumettre à des normes sociales oppressives.
La stigmatisation des troubles mentaux, alors considérés comme une faiblesse spécifiquement féminine, renforçait l’isolement de ces patientes et décourageait celles qui auraient pu chercher de l’aide.
Au XXe siècle, les luttes féministes ont permis de remettre en question ces pratiques.
Des réformes législatives ont été introduites pour garantir aux femmes le droit de prendre des décisions médicales sans autorisation masculine, et la psychiatrie a progressivement adopté une approche plus scientifique, débarrassée de ses biais genrés.
Cependant, cette sombre période de l’histoire médicale rappelle que la médecine, comme toute institution humaine, peut être un instrument de domination si elle n’est pas ancrée dans l’égalité et le respect des droits humains.
Si des progrès indéniables ont été réalisés, des inégalités persistent dans certaines régions du monde, où les femmes continuent de faire face à des obstacles juridiques, sociaux et culturels.
La lutte pour une médecine véritablement égalitaire reste un impératif.
La dignité et l’autonomie de chaque individu, indépendamment de son sexe, doivent être des valeurs fondamentales dans l’accès aux soins.