À Agadir, du 10 au 14 janvier, la ville se transforme en épicentre des célébrations. Un programme culturel ambitieux est prévu, incluant des spectacles de danse et de musique, des expositions mettant en valeur le patrimoine amazigh, ainsi que des conférences académiques. Les discussions porteront notamment sur l’amazighité à la lumière des résultats du recensement de 2024, une thématique qui souligne l'importance de la reconnaissance de cette culture dans le paysage marocain.

Dans le sud, Tiznit ravive ses traditions avec les festivités « Tiflouine » sous le slogan « Célébration de la terre et de l’identité », tandis que dans le Rif, le « Festival Bachikh » organisé par l’association « Amazighs Sanhaja du Rif » se déroulera du 10 au 12 janvier. Ce festival marie conférences intellectuelles et spectacles artistiques, illustrant la vitalité culturelle de cette région.

L’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) participera également aux célébrations avec un événement programmé du 13 au 17 janvier, axé sur le thème « Yennayer : levier de développement durable ». Il s'agira d'explorer les liens entre cette fête ancestrale et les défis contemporains, tels que la préservation des ressources naturelles.

Au-delà des frontières du Maroc, de nombreuses organisations préparent des événements similaires dans le monde entier, renforçant ainsi les liens entre les communautés amazighes. Pour beaucoup, Id Yennayer est plus qu'une simple célébration ; c'est un symbole fort de leur identité et un moyen de célébrer la diversité culturelle du royaume.