88e au niveau mondial
Le Maroc accuse un retard préoccupant dans la préparation à l’intelligence artificielle (IA).
Selon un rapport récent du Fonds monétaire arabe (FMA), le pays se classe 88e au niveau mondial et 11e au niveau arabe, avec une évaluation de 43,34 points.
Ces résultats placent le Royaume en dessous de la moyenne de l’indice mondial de la numérisation, un indicateur crucial pour mesurer l'adoption et l'intégration des technologies numériques.
Selon un rapport récent du Fonds monétaire arabe (FMA), le pays se classe 88e au niveau mondial et 11e au niveau arabe, avec une évaluation de 43,34 points.
Ces résultats placent le Royaume en dessous de la moyenne de l’indice mondial de la numérisation, un indicateur crucial pour mesurer l'adoption et l'intégration des technologies numériques.
Les disparités dans le monde arabe
Le rapport du FMA, intitulé Rapport économique arabe unifié 2024, révèle que les pays arabes enregistrent des performances inégales en matière de transformation digitale.
Les Émirats arabes unis, par exemple, dominent le classement régional avec une évaluation de 70,42 points, se positionnant au 18e rang mondial.
Ils sont suivis par l'Arabie saoudite et le Qatar, qui bénéficient d'investissements massifs et d'infrastructures numériques de pointe.
En revanche, des pays comme la Syrie, le Yémen et la Somalie se situent en bas du classement, affectés par des conflits prolongés et une faible adoption des technologies numériques.
Les Émirats arabes unis, par exemple, dominent le classement régional avec une évaluation de 70,42 points, se positionnant au 18e rang mondial.
Ils sont suivis par l'Arabie saoudite et le Qatar, qui bénéficient d'investissements massifs et d'infrastructures numériques de pointe.
En revanche, des pays comme la Syrie, le Yémen et la Somalie se situent en bas du classement, affectés par des conflits prolongés et une faible adoption des technologies numériques.
Où se situe le Maroc ?
Le Maroc appartient au "deuxième groupe" de pays arabes selon le rapport. Ce groupe inclut également la Jordanie, la Tunisie, l’Égypte, le Liban et l’Algérie.
Ces pays ont développé leurs infrastructures numériques, mais à un rythme plus modéré, en raison de ressources financières limitées et d'une adoption inégale des technologies dans leurs populations.
Dans le Royaume, le taux de pénétration d’Internet oscille entre 60 % et 90 %. Bien qu'il s'agisse d'un progrès notable, cela reste loin des performances des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), où l'accès à Internet atteint près de 100 % de la population.
Ces pays ont développé leurs infrastructures numériques, mais à un rythme plus modéré, en raison de ressources financières limitées et d'une adoption inégale des technologies dans leurs populations.
Dans le Royaume, le taux de pénétration d’Internet oscille entre 60 % et 90 %. Bien qu'il s'agisse d'un progrès notable, cela reste loin des performances des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), où l'accès à Internet atteint près de 100 % de la population.
Gouvernance électronique : un autre défi
Le rapport s'intéresse également à l'indice de développement de la gouvernance électronique, qui mesure l'utilisation des technologies numériques pour améliorer les services publics.
Sur les 193 pays étudiés, seuls 17 États arabes figurent dans cet indice. Là encore, les pays du CCG se démarquent par des performances supérieures, tandis que des nations comme le Maroc accusent un retard, reflétant une adoption limitée des services numériques.
Sur les 193 pays étudiés, seuls 17 États arabes figurent dans cet indice. Là encore, les pays du CCG se démarquent par des performances supérieures, tandis que des nations comme le Maroc accusent un retard, reflétant une adoption limitée des services numériques.
Quels enjeux pour le Maroc ?
L’écart dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) traduit une exploitation insuffisante de ces outils pour renforcer la compétitivité dans des secteurs clés comme l’éducation, la santé et l’économie. Le Maroc doit relever plusieurs défis :
Investir dans les infrastructures numériques : Un réseau Internet plus rapide et plus accessible, notamment dans les zones rurales, pourrait réduire la fracture numérique.
Former les talents locaux : Le développement des compétences en intelligence artificielle et en data science est essentiel pour répondre aux besoins du marché.
Promouvoir l’innovation locale : Soutenir les start-ups technologiques et encourager les partenariats public-privé pour dynamiser le secteur.
Renforcer la gouvernance électronique : Simplifier les démarches administratives via des plateformes numériques pourrait accroître la satisfaction des citoyens et l’efficacité gouvernementale.
Investir dans les infrastructures numériques : Un réseau Internet plus rapide et plus accessible, notamment dans les zones rurales, pourrait réduire la fracture numérique.
Former les talents locaux : Le développement des compétences en intelligence artificielle et en data science est essentiel pour répondre aux besoins du marché.
Promouvoir l’innovation locale : Soutenir les start-ups technologiques et encourager les partenariats public-privé pour dynamiser le secteur.
Renforcer la gouvernance électronique : Simplifier les démarches administratives via des plateformes numériques pourrait accroître la satisfaction des citoyens et l’efficacité gouvernementale.
Une opportunité pour un virage stratégique
Bien que les résultats actuels soient préoccupants, ils offrent également une opportunité au Maroc de réévaluer sa stratégie numérique.
En investissant davantage dans l’éducation technologique, les infrastructures modernes et l'innovation, le Royaume pourrait combler son retard et devenir un acteur compétitif dans l’écosystème mondial de l'intelligence artificielle.
En investissant davantage dans l’éducation technologique, les infrastructures modernes et l'innovation, le Royaume pourrait combler son retard et devenir un acteur compétitif dans l’écosystème mondial de l'intelligence artificielle.