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Par Najib Mikou Consultant Prospective et Etudes Stratégiques
On entame donc, la 2ème année de cette sale guerre, qui plus est, fratricide, dont les dégâts collatéraux à l'échelle mondiale, sont aussi dévastateurs, ravageurs qu'inquantifiables, et dont rien pour le moment, ne laisse entrevoir la moindre issue vers la paix.
Nul besoin de revenir sur les tenants et les aboutissants d'une guerre incontestablement de trop, où chacun des protagonistes invoque "sa vérité", son mobile, et y va de tous ses moyens pour la remporter.
Si aucune raison ne sera jamais suffisante pour justifier une guerre, les drames d'aucune guerre depuis la nuit des temps, n'ont jamais suffit pour éviter celle d'après.
L'histoire de l'humanité est finalement réduite à des guerres successives, interminables, entrecoupées de moments de paix de très courte durée. Leurs lieux et leurs dates changent, mais elles ont toutes des dénominateurs et des moblies communs que sont l'hégémonie, la conquête et la domination dans toutes leurs formes. Soit les trois signes distinctifs de l'homme foncièrement prédateur.
Si le génie humain a multiplié les prouesses dans les domaines scientifiques et technologiques pour améliorer constamment son bien-être, il a totalement raté la prouesse de faire régner et durer la paix dans le monde.
Il faut par conséquent, se résoudre à l'amère réalité que la Culture n'a rien pu changer à la Nature humaine et que la guerre comme la mort, fait partie de la vie.
Quel gâchis !!!
Quelle incohérence !!!
Utopistes et rêveurs, reformatez-vous.
Ceci dit, il faut bien que cette guerre s'arrête un jour afin de prendre le temps de provoquer et de préparer la (les) prochaines. Un an de guerre au 21ème siècle c'est beaucoup trop, d'autant plus que les superpuissances nous ont promis depuis la guerre contre l'Irak, des guerres "éclaires" et "propres".
Il est grand temps maintenant, que les militaires ramassent leurs ... armes et retrouvent leurs casernes, afin de laisser place à des diplomates qui soient à la hauteur de la trop grande complexité des enjeux du conflit, pour être réellement capables de mener des négociations qui tiennent compte des intérêts vitaux et stratégiques de toutes les parties.
En tout cas, ils doivent faire beaucoup mieux et beaucoup plus vite que les militaires, pour tourner la page d'une guerre qui n'a que trop duré, et dont les effets ont été pour le moins ravageurs pour des vies humaines, des familles, l'économie mondiale, et les conditions de vie de plusieurs centaines de millions de populations à travers le monde.
Ça suffit !!!