Lors d’une intervention très commentée, Aziz Ghali a réitéré la position de l’AMDH sur le dossier du Sahara (une solution négociée, selon lui), il a franchi les limites en soutenant la position des séparatistes du Polisario et en plaidant en faveur des individus impliqués dans l'affaire de Gdim Izik…
Le président de l’AMDH a exposé des informations inexactes concernant l’affaire de Gdim Izik, en dissimulant ces événements tragiques derrière de faux prétextes relatifs aux droits de l’Homme, sans jamais exprimer la moindre opinion sur les violations du droit à la vie dont ont souffert 11 membres des forces de l’ordre, qui étaient intervenus pacifiquement pour démanteler ce camp, mais qui ont été tués de manière atroce et semblable à des actes de Daech.
Il a également adopté des positions biaisées à l'égard de la première cause nationale, qui rassemble les hommes politiques, les syndicats, les membres de la société civile et toutes les forces vives de la nation.
Une déclaration que la chaîne AL24 News n’a pas tardé à détourner pour alimenter sa machine retorse. Selon cette courroie de transmission idéologique en faillite, les propos de Ghali constitueraient une remise en question de la souveraineté marocaine et un soutien implicite au Front Polisario. Une lecture biaisée et sélective.
De nombreux analystes reprochent à Ghali d'endosser, de manière consciente ou non, le rôle d'«idiot utile» pour l'Algérie. Il s'inscrit ainsi parmi ces personnalités publiques qui, sous le couvert de la défense de principes universels, se retrouvent à servir les intérêts d'un régime étranger. En effet, Ghali fournit à Alger un alibi pour dissimuler sa propre responsabilité dans la persistance du conflit du Sahara, notamment par le biais de son financement et de son soutien logistique au Polisario.
Les Marocains sont aujourd'hui plus conscients que jamais de ces personnages à visage multiple qui manipulent les principes pour servir des agendas douteux. La patrie est une ligne rouge, et ceux qui choisissent de s'aligner sur ses ennemis n'ont pas d'autre place que celle qu'ils se sont choisie.
Par Mohammed Yassir Mouline