Innovation révolutionnaire ou mirage technologique ?
Pékin, mars 2025 – La nouvelle fait le tour du monde en quelques heures : la start-up chinoise Betavolt annonce avoir mis au point une batterie nucléaire ultra-miniaturisée, pas plus grande qu’une pièce de monnaie, avec une autonomie annoncée de cent ans. L’entreprise promet une révolution dans les domaines de l’électronique, des objets connectés et même de l’aérospatial. Mais faut-il y croire ?
Selon le communiqué officiel, cette batterie serait basée sur l’utilisation de l’isotope nickel-63, un matériau radioactif à faible émission, combiné à des semi-conducteurs en diamant artificiel pour transformer le rayonnement en électricité. L’ensemble serait encapsulé de façon sécurisée, sans émission extérieure, sans risque de surchauffe, ni besoin de recharge.
Certes le concept de batterie nucléaire n’est pas nouveau, la NASA et certaines institutions militaires en utilisent déjà dans des contextes extrêmes, notamment pour les missions spatiales. Mais ces modèles sont volumineux, coûteux et strictement encadrés. Ce qui rend la promesse chinoise si spectaculaire, c’est la miniaturisation et l’idée d’un usage civil de masse : montres, drones, appareils médicaux, capteurs industriels… une source d’énergie autonome pour un siècle.
Les experts en énergie nucléaire, eux, restent prudents. Le nickel-63 est rare, coûteux à produire et nécessite des installations de haute sécurité. De plus, même à faible intensité, la manipulation de matériaux radioactifs pose des défis réglementaires et éthiques majeurs. Des voix s’élèvent pour rappeler que ce type de technologie, entre les mains de civils, pourrait soulever des risques de détournement ou de contamination en cas d’accident.
À l’heure où la Chine cherche à s’imposer comme leader de l’innovation technologique face aux États-Unis, il n’est pas exclu que cette annonce, à défaut d’être immédiatement commercialisable, soit un signal fort destiné à impressionner et à affirmer une avance stratégique.
En l’absence de preuve indépendante, il est encore trop tôt pour qualifier cette batterie de révolution énergétique ou de simple coup médiatique. Mais si les promesses se confirment, cette technologie pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère dans notre rapport à l’énergie.
Selon le communiqué officiel, cette batterie serait basée sur l’utilisation de l’isotope nickel-63, un matériau radioactif à faible émission, combiné à des semi-conducteurs en diamant artificiel pour transformer le rayonnement en électricité. L’ensemble serait encapsulé de façon sécurisée, sans émission extérieure, sans risque de surchauffe, ni besoin de recharge.
Certes le concept de batterie nucléaire n’est pas nouveau, la NASA et certaines institutions militaires en utilisent déjà dans des contextes extrêmes, notamment pour les missions spatiales. Mais ces modèles sont volumineux, coûteux et strictement encadrés. Ce qui rend la promesse chinoise si spectaculaire, c’est la miniaturisation et l’idée d’un usage civil de masse : montres, drones, appareils médicaux, capteurs industriels… une source d’énergie autonome pour un siècle.
Les experts en énergie nucléaire, eux, restent prudents. Le nickel-63 est rare, coûteux à produire et nécessite des installations de haute sécurité. De plus, même à faible intensité, la manipulation de matériaux radioactifs pose des défis réglementaires et éthiques majeurs. Des voix s’élèvent pour rappeler que ce type de technologie, entre les mains de civils, pourrait soulever des risques de détournement ou de contamination en cas d’accident.
À l’heure où la Chine cherche à s’imposer comme leader de l’innovation technologique face aux États-Unis, il n’est pas exclu que cette annonce, à défaut d’être immédiatement commercialisable, soit un signal fort destiné à impressionner et à affirmer une avance stratégique.
En l’absence de preuve indépendante, il est encore trop tôt pour qualifier cette batterie de révolution énergétique ou de simple coup médiatique. Mais si les promesses se confirment, cette technologie pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère dans notre rapport à l’énergie.