La décision de l'Australien de relancer, dans le dernier tour, une course alors neutralisée derrière une voiture de sécurité avait donné au Néerlandais (Red Bull) l'occasion de doubler Lewis Hamilton (Mercedes) pour s'offrir son premier titre de champion du monde. Celui-ci avait vertement dénoncé cette décision, estimant que la course avait été «manipulée».
«Une salle de contrôle de course virtuelle sera créée. À l'instar de l'arbitre d'assistance vidéo (VAR) dans
Ces communications entre le «team principal» de l'écurie Mercedes Toto Wolff ou celui de Red Bull Christian Horner d'un côté, et de l'autre Michael Masi, s'étaient transformées en foire d'empoigne au fil de l'année.
L'Australien de 44 ans Masi, précipité à ce poste à la mort de son prédécesseur Charlie Whiting au début de la saison 2019, avait cristallisé les critiques au fil d'une saison intense vers le titre.
Les événements d'Abou Dhabi
Lors du 22e et dernier GP, le 12 décembre, Hamilton et Verstappen étaient à égalité de points. Hamilton menait la course et filait vers un huitième sacre record, quand l'accident en queue de peloton du Canadien Nicholas Latifi (Williams), et l'arrivée de la voiture de sécurité, sont venus tout renverser à cinq tours de la fin.
Après avoir permis aux voitures retardataires intercalées entre Hamilton et Verstappen de doubler le leader pour se replacer, Masi a relancé la course pour un tour seulement. Verstappen, qui s'était arrêté pour changer ses pneus, à la différence d'Hamilton qui craignait de perdre sa place, s'est alors retrouvé juste derrière le Britannique, en position de force pour le doubler. Ce qu'il a fait pour être sacré, à 24 ans.
Deux points du règlement sont en cause. D'abord, quand la direction de course demande aux retardataires de se replacer, ce sont toutes les voitures concernées qui doivent le faire, et non uniquement celles intercalées entre les deux premiers comme cela a été le cas.
Ensuite, le règlement stipule qu'une fois que les retardataires ont repris leurs places, la course reprend «à la fin du tour suivant». Or, les voitures ont doublé Hamilton au 57e tour et Masi a décidé de redémarrer la course à la fin de celui-ci, et non du 58e - ce qui aurait signifié une fin de course sous voiture de sécurité.
Deux autres solutions s'offraient à Masi. Soit la course se finissait derrière la voiture de sécurité, régime qui empêche tout dépassement, et le titre allait à Hamilton. Soit il demandait une interruption de course, autorisait les pilotes à changer de pneus et un nouveau départ était donné, le titre se jouant à armes égales.
LODJ avec AFP
«Niels Wittich et Eduardo Freitas agiront alternativement en tant que directeur de course, assistés par Herbie Blash en tant que conseiller principal permanent», a déclaré le nouveau président de la FIA Mohammed Ben Sulayem dans une vidéo, ajoutant que Masi se verrait offrir un autre poste au sein de la FIA.
«Une salle de contrôle de course virtuelle sera créée. À l'instar de l'arbitre d'assistance vidéo (VAR) dans
le football, elle sera positionnée dans l'un des bureaux de la FIA à l'extérieur du circuit», a-t-il également annoncé. «En liaison en temps réel avec le directeur de course, elle aidera à appliquer le règlement sportif.»
«Les communications radio directes pendant la course (entre le directeur de course et les directeurs d'écuries, NDLR), actuellement retransmises en direct par les télévisions, seront supprimées afin de protéger le directeur de course de toute pression», a-t-il ajouté.
Ces communications entre le «team principal» de l'écurie Mercedes Toto Wolff ou celui de Red Bull Christian Horner d'un côté, et de l'autre Michael Masi, s'étaient transformées en foire d'empoigne au fil de l'année.
L'Australien de 44 ans Masi, précipité à ce poste à la mort de son prédécesseur Charlie Whiting au début de la saison 2019, avait cristallisé les critiques au fil d'une saison intense vers le titre.
Les événements d'Abou Dhabi
Lors du 22e et dernier GP, le 12 décembre, Hamilton et Verstappen étaient à égalité de points. Hamilton menait la course et filait vers un huitième sacre record, quand l'accident en queue de peloton du Canadien Nicholas Latifi (Williams), et l'arrivée de la voiture de sécurité, sont venus tout renverser à cinq tours de la fin.
Après avoir permis aux voitures retardataires intercalées entre Hamilton et Verstappen de doubler le leader pour se replacer, Masi a relancé la course pour un tour seulement. Verstappen, qui s'était arrêté pour changer ses pneus, à la différence d'Hamilton qui craignait de perdre sa place, s'est alors retrouvé juste derrière le Britannique, en position de force pour le doubler. Ce qu'il a fait pour être sacré, à 24 ans.
Deux points du règlement sont en cause. D'abord, quand la direction de course demande aux retardataires de se replacer, ce sont toutes les voitures concernées qui doivent le faire, et non uniquement celles intercalées entre les deux premiers comme cela a été le cas.
Ensuite, le règlement stipule qu'une fois que les retardataires ont repris leurs places, la course reprend «à la fin du tour suivant». Or, les voitures ont doublé Hamilton au 57e tour et Masi a décidé de redémarrer la course à la fin de celui-ci, et non du 58e - ce qui aurait signifié une fin de course sous voiture de sécurité.
Deux autres solutions s'offraient à Masi. Soit la course se finissait derrière la voiture de sécurité, régime qui empêche tout dépassement, et le titre allait à Hamilton. Soit il demandait une interruption de course, autorisait les pilotes à changer de pneus et un nouveau départ était donné, le titre se jouant à armes égales.
LODJ avec AFP