Entre écologie et pragmatisme :
Ce mécanisme de flexibilité permettra désormais de calculer les émissions moyennes sur une période de trois ans (2025-2027), au lieu d’une seule année, donnant ainsi aux retardataires le temps de rattraper leur retard sans pénaliser les entreprises déjà en conformité.
Lors d’une réunion avec des dirigeants de l’industrie automobile, dont des représentants de BMW, Renault, Volkswagen et Stellantis, Mme von der Leyen a souligné que les objectifs climatiques demeuraient inchangés, mais qu’une approche plus pragmatique était nécessaire pour soutenir un secteur en crise. Cette décision intervient alors que les constructeurs font face à une concurrence accrue des groupes chinois, à une baisse des ventes de véhicules électriques et à des coûts de production élevés.
L’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) a salué cette initiative comme un « premier pas dans la bonne direction », tandis que des responsables politiques, comme le ministre français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, ont qualifié cette décision de « bon sens ». Cependant, les ONG environnementales ont exprimé leur frustration, estimant que cet assouplissement pourrait ralentir la transition écologique.
Outre cet ajustement des normes, la Commission européenne a également présenté des mesures pour renforcer l’innovation dans l’industrie automobile. Parmi elles, la création d’une alliance pour l’innovation automobile, qui permettra aux constructeurs de mutualiser leurs ressources pour développer des technologies telles que la conduite autonome et les logiciels embarqués. Ces partenariats, souvent freinés par les règles de concurrence, bénéficieront désormais d’un soutien accru.
Par ailleurs, Mme von der Leyen a promis un soutien direct aux producteurs de batteries et l’introduction d’exigences favorisant l’utilisation de composants européens pour réduire la dépendance aux importations. Un plan de soutien aux ventes de véhicules électriques, notamment pour les entreprises qui représentent 60 % des immatriculations neuves en Europe, devrait également être annoncé prochainement.
Cet assouplissement des règles intervient dans un contexte où la part de marché des véhicules électriques a reculé pour la première fois en 2024, atteignant seulement 13,6 %. Les constructeurs espèrent un rebond avec l’arrivée de modèles plus abordables. En parallèle, l’objectif de l’interdiction des véhicules thermiques d’ici 2035 reste en ligne de mire, mais les défis pour y parvenir sont nombreux.
Cette décision reflète un équilibre délicat entre la nécessité de respecter les engagements climatiques et celle de préserver une industrie automobile européenne fragilisée. Comme l’a résumé Mme von der Leyen : « Nous devons soutenir ceux qui innovent tout en offrant une chance à ceux qui peinent à suivre. »
Lors d’une réunion avec des dirigeants de l’industrie automobile, dont des représentants de BMW, Renault, Volkswagen et Stellantis, Mme von der Leyen a souligné que les objectifs climatiques demeuraient inchangés, mais qu’une approche plus pragmatique était nécessaire pour soutenir un secteur en crise. Cette décision intervient alors que les constructeurs font face à une concurrence accrue des groupes chinois, à une baisse des ventes de véhicules électriques et à des coûts de production élevés.
L’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) a salué cette initiative comme un « premier pas dans la bonne direction », tandis que des responsables politiques, comme le ministre français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, ont qualifié cette décision de « bon sens ». Cependant, les ONG environnementales ont exprimé leur frustration, estimant que cet assouplissement pourrait ralentir la transition écologique.
Outre cet ajustement des normes, la Commission européenne a également présenté des mesures pour renforcer l’innovation dans l’industrie automobile. Parmi elles, la création d’une alliance pour l’innovation automobile, qui permettra aux constructeurs de mutualiser leurs ressources pour développer des technologies telles que la conduite autonome et les logiciels embarqués. Ces partenariats, souvent freinés par les règles de concurrence, bénéficieront désormais d’un soutien accru.
Par ailleurs, Mme von der Leyen a promis un soutien direct aux producteurs de batteries et l’introduction d’exigences favorisant l’utilisation de composants européens pour réduire la dépendance aux importations. Un plan de soutien aux ventes de véhicules électriques, notamment pour les entreprises qui représentent 60 % des immatriculations neuves en Europe, devrait également être annoncé prochainement.
Cet assouplissement des règles intervient dans un contexte où la part de marché des véhicules électriques a reculé pour la première fois en 2024, atteignant seulement 13,6 %. Les constructeurs espèrent un rebond avec l’arrivée de modèles plus abordables. En parallèle, l’objectif de l’interdiction des véhicules thermiques d’ici 2035 reste en ligne de mire, mais les défis pour y parvenir sont nombreux.
Cette décision reflète un équilibre délicat entre la nécessité de respecter les engagements climatiques et celle de préserver une industrie automobile européenne fragilisée. Comme l’a résumé Mme von der Leyen : « Nous devons soutenir ceux qui innovent tout en offrant une chance à ceux qui peinent à suivre. »